La foi au travers de la souffrance 

Souffrance

Peut-on expérimenter la foi alors que l’on souffre ? Est-ce que le fait de souffrir au contraire n’amène pas en nous la réaction de rejeter Dieu, de rejeter la foi ?

Voici un texte très ancien, un Psaume écrit par le roi David : 

« J’aime l’Éternel, car il entend ma voix, mes supplications ; car il a tendu son oreille vers moi ; et je l’invoquerai toute ma vie. Les liens de la mort m’avaient enserré, et les angoisses du séjour des morts m’avaient atteint. J’avais atteint le fond de la détresse et du chagrin. Mais j’invoquai le nom de l’Éternel : je t’en prie Éternel, sauve mon âme ! » (Psaume 116/1-4) 

David nous dit que Dieu lui a fait grâce, qu’il a entendu sa supplication, sa prière, son cri du cœur… 

David a expérimenté la foi au travers de la souffrance. Dans ce texte, il exprime son amour envers l’Éternel. Pourquoi clame-t-il son amour envers Dieu ? 

Premièrement, parce que Dieu a entendu sa voix, ses supplications, ensuite parce que Dieu a tendu son oreille vers lui. En conséquence, David, le roi d’Israël nous dit : 

« Je l’invoquerai toute ma vie… »

Cher ami, comment découvrir Dieu ? Dans une situation de détresse, est-ce possible ? David nous parle par expérience d’une situation concrète, vécue : tout simplement la détresse de son cœur. Il dit : 

« Les liens de la mort m’avaient enserré, les angoisses du séjour des morts. » 

Pour couronner le tout, il dit : 

« J’avais atteint le fond de la détresse et du chagrin… » 

Peut-être vous retrouvez-vous dans ces mots, dans cette description d’un état d’âme, d’un état de cœur ? Une vie qui chaque jour, sans cesse ne propose que cela : angoisses, liens de la mort, atteindre le fond de la détresse, constamment être dans les larmes et le chagrin.

David n’a pas honte d’exprimer la détresse de son cœur et en même temps de manifester le fait qu’en Dieu il a trouvé le secours et la délivrance. La découverte de Dieu ne s’est pas faite simplement au travers d’un savoir — quelque chose apprit par cœur — d’une leçon de catéchisme ou d’une instruction religieuse quelconque. Pas plus qu’elle ne s’est produite après un long raisonnement, un cheminement intellectuel ou logique. 

Non ! La découverte de Dieu pour David résulte simplement d’une rencontre entre un homme qui souffre, et un Dieu qui voit cette souffrance.

Jésus, le Christ, envoyé par Dieu aux hommes a dit de lui-même, de sa mission, qu’il était venu dans ce but. Il dira 

« Voici, je suis venu pour chercher et sauver ceux qui ont le cœur brisé. » 

Il est venu pour nous atteindre, quand bien même nous sommes environnés des liens de la mort, sujets aux angoisses du séjour des morts ou bien que nous ayons atteint le fond de la détresse et du chagrin. Dieu n’est pas un Dieu lointain, insensible, au contraire. Il est attentif aux besoins de l’homme. Jésus (ce nom signifie « Sauveur ») veut nous sauver de nos détresses et de nos malheurs. Comment trouver le secours de Dieu ? David donne la réponse à cette question : 

« J’invoquai le nom de l’Éternel en disant : sauve-moi ! » 

C’est la prière d’un cœur sincère. Non pas des formules apprises par cœur, récitées, non, mais tout simplement un cri du cœur. Invoquez, appelez au secours, à l’aide. Le prophète Jérémie, en son temps, dira : 

« Invoque-moi et je te répondrai. » 

C’est une parole de la part de Dieu. Dans le Livre des Actes, dans la seconde partie de la Bible, le Nouveau Testament, nous trouvons cette autre parole de la bouche des apôtres, qui s’adresse à chacun de nous : 

« Quiconque invoquera le nom du Seigneur Jésus, sera sauvé. » 

Êtes-vous de ceux qui invoquent le nom du Seigneur ? Êtes-vous de ceux qui sont prêts à exercer la foi en disant : 

« Seigneur, les liens de la mort m’environnent, les angoisses sont-là, le chagrin, la douleur ; alors j’invoque ton Nom. » 

Appelez à l’aide, au secours. Se tourner vers Dieu, c’est le commencement de la foi. Croire que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. Il se fait connaître à nous dans de telles circonstances, dans de telles expériences. Il se présente comme un Dieu de grâce, de justice et de compassion, capable de comprendre celui qui souffre parce que le Christ lui-même — la grâce de Dieu personnifiée — lui aussi a souffert. 

L’intervention de Dieu dans l’histoire des hommes se manifeste d’une manière extraordinaire, éclatante, par la croix de Jésus-Christ. Il est mort crucifié, non pas à cause de ses propres fautes, mais à cause de nos fautes, de nos péchés. La Bible nous l’enseigne très clairement. 

Alors, en lui nous pouvons avoir la délivrance. Nous pouvons redresser nos têtes. David a expérimenté cela : vivre de cette grâce et par elle. Il est capable de nous relever de nos chutes, d’effacer les larmes de nos yeux, d’éloigner de nous l’angoisse du séjour des morts. 

L’expérience d’une foi vivante, d’une foi engagée qui connaît celui qui est l’objet de cette foi. Suite à cette rencontre avec Dieu, David pourra dire cette parole : 

« Je marcherai devant l’Éternel sur la terre des vivants. » 

Il proclame sa fidélité envers Dieu. Nous avons commencé avec cette déclaration quand il dit :

« J’aime l’Éternel » 

Ensuite, cette parole qui proclame sa fidélité envers Dieu. Comment ne pas aimer celui qui nous a tant aimés, au point de donner son fils, son unique, Jésus-Christ ? Comment ne pas aimer celui qui entend nos cris, qui voit nos larmes et qui est capable de nous atteindre au plus profond de la détresse ? L’assurance du croyant, de celui qui espère en Dieu et qui croit en lui, c’est que l’Éternel entend.

Cher ami, je vous invite à croire que l’Éternel entend vos soupirs, vos douleurs. Il entend quand vous êtes au fond de la détresse et que vous l’invoquez, que vous criez à lui. Alors, faites cette expérience par la prière, par la foi toute simple : 

« J’invoquai le nom de l’Éternel en disant Éternel, sauve-moi et il m’a secouru. » 

Aujourd’hui, par la foi, faites cette expérience et voyez comment Dieu va intervenir dans votre vie ! 

Laurent GUILLET

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