Connaissez-vous vraiment Jésus ?

Connaissez-vous vraiment Jésus ?

« Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : donne-moi à boire… La femme samaritaine lui dit : comment toi, qui es juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. Jésus lui répondit : si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. » (Jean 4/6-10)

Il s’agit ici d’une conversation entre le Seigneur Jésus, et une femme qu’on a appelée la femme samaritaine. Le récit d’une rencontre, un moment de la vie courante. Cette femme vient puiser de l’eau, Jésus est là. Il lui demande quelque chose et à partir de là, il y a toute une discussion qui va s’engager.

Cette parole de Jésus résonne dans nos cœurs. En lui disant :

« Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive. »

Le Seigneur Jésus va se révéler à cette femme sous cinq aspects différents.

1. Tout d’abord, le Seigneur Jésus, dans cette rencontre, se révèle comme celui qui brise les barrières.
En effet, il s’adresse à une femme, qui plus est, une femme samaritaine, et comme le texte le spécifie, les Samaritains et les Juifs, à l’époque, n’avaient pas de relations. C’est vraiment une attitude anticonformiste. Il brise cette barrière et le Seigneur est à même encore aujourd’hui de briser toutes nos barrières, toutes celles que nous avons érigées entre Dieu et nous. Ces barrières peuvent porter pour noms : religion, athéisme, incrédulité, souffrances, rejet du religieux…

Il est dit que cette barrière va exploser parce que le Seigneur Jésus ne tient pas compte des convenances, des coutumes de son temps, mais au contraire il va provoquer la discussion. La Bible nous dit que la véritable barrière, la seule qui peut exister entre nous et Dieu, c’est la barrière de notre péché.

2. Ensuite, Jésus se fait connaître à cette femme comme celui qui accepte de s’humilier, de s’abaisser.
Il lui demande à boire, quelle simplicité ! L’évangile dit de lui qu’il était « doux et humble de cœur ». L’humilité de Jésus, le Fils de Dieu, se révèle dans son incarnation, lui qui est Dieu, il se fait homme. La Bible nous dit qu’il s’est humilié lui-même jusqu’à la croix, jusqu’à la mort de la croix. Le Seigneur s’est humilié pour venir jusqu’à nous. Est-ce que nous n’accepterions pas de nous humilier pour aller jusqu’à lui ?

3. Jésus se présente comme celui qui peut étancher la soif.
Tout tourne autour du puits, autour de l’eau, cette ressource si primordiale, essentielle dans un pays d’Orient. Et alors que cette femme vient puiser l’eau pour ses besoins quotidiens de cuisine et autres, de la vie de chaque jour, Jésus l’entraîne sur un autre terrain, une autre dimension : la soif non plus physique, mais spirituelle cette fois. Et c’est vrai qu’aujourd’hui, il y en a beaucoup qui ont soif intérieurement.

Le mal de vivre est là et souvent nous cherchons à étancher cette soif. Cette aridité intérieure à toutes sortes de sources. Le prophète Jérémie disait au peuple de son temps, qu’ils allaient boire à des citernes crevassées dans lesquelles ils ne pouvaient pas trouver ce qui allait désaltérer leur cœur et leur âme.

Jésus a dit que des fleuves d’eau vive pouvaient couler de notre sein si nous venons à lui et il dira : « Venez à moi, vous tous qui avez soif… »

4. Jésus se fait connaître aussi comme celui qui met le doigt sur les problèmes.
Le Seigneur a continué sa conversation avec cette femme, en mettant le doigt sur son problème. Je poserai simplement cette question :

« Sommes-nous prêts à accepter que le Seigneur lui-même mette le doigt sur nos problèmes ou bien est-ce que vis-à-vis de Dieu nous voulons également faire comme nous faisons vis-à-vis des hommes : avoir une belle façade, juste une apparence derrière laquelle nous cachons tout ce qu’il y a de plus secret, intime de notre vie, de notre cœur et nous n’osons pas le dire ? »

La Bible dit que tout est à nu, à découvert devant celui à qui nous aurons à rendre compte. On ne peut rien lui cacher. Cette femme en fait l’expérience. Jésus cible exactement en mettant le doigt sur son problème. Le résultat, c’est que cette femme va discerner en lui quelqu’un qui est prophète, qui a une capacité surnaturelle à appréhender sa vie, à comprendre qui elle est et quelle est sa difficulté.

5. Jésus se fait aussi connaître à cette femme comme celui qui devait venir.
Comme tant d’autres à cette époque, elle attendait le Messie, la venue de celui que Dieu allait envoyer pour annoncer toutes choses au peuple, pour annoncer un temps de salut, un temps de guérison, un temps de libération en quelque sorte.

Aujourd’hui, nous nous attendons tous à quelque chose ou à quelqu’un pour que cela aille mieux. Nous regardons, nous scrutons parfois un petit peu l’avenir et nous disons :

« Qu’est-ce que je peux faire ? Qui puis-je rencontrer ? Quel bouleversement pourrais-je provoquer dans ma vie pour que cela aille mieux ? »

Jésus est réellement celui qui devait venir. Les prophéties dans l’Ancien Testament, expliquent tout ce qui le concerne : il est le Messie, celui qui doit venir pour apporter le salut aux hommes. Dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse, Jésus dit cette parole :

« Voici je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui. »

Cher ami, êtes-vous de ceux qui attendent quelque chose ou quelqu’un ? Alors, j’ai la joie de vous annoncer que ce quelqu’un c’est le Seigneur Jésus, en personne. Ne cherchez pas quelqu’un d’autre ! Ce n’est pas d’un « nouveau prophète ou leader spirituel » trouvé sur YouTube dont vous avez besoin : Jésus est plus que suffisant…

Cette femme va retourner vers le village, vers ses compatriotes, les Samaritains et leur dire :

« Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; ne serait-ce point le Christ ? »

Et le récit biblique nous dit qu’ils sont eux-mêmes allés auprès de Jésus. Ils l’ont écouté, l’ont rencontré et c’est eux-mêmes qui lui ont demandé de demeurer avec eux. Pour conclure, je vous poserai simplement cette question : « Comme cette femme, sommes-nous des témoins de Jésus-Christ ? »

Laurent GUILLET


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