BARTIMÉE

BARTIMÉE

Je voudrais vous parler d’un personnage qui se trouve dans les Évangiles : Il s’agit d’un homme aveugle qui s’appelait Bartimée. Le texte de l’Évangile nous dit que ce Bartimée était assis sur le bord du chemin. C’est une expression qui en dit long sur la situation de cet homme. Être assis au bord du chemin… Cela ne veut-il pas dire qu’il était, en quelque sorte, en panne ? Il était découragé, abattu, sans espérance. Il n’y avait plus de ressort dans son cœur, plus de ressort dans sa vie. Il ne vivait plus une vie normale, il la subissait.

Je crois que jour après jour, c’était davantage un enfer qu’il connaissait plutôt qu’une vie épanouie. Les angoisses le saisissaient. Il était comme un paria, méprisé des autres, peu compris à cause de son infirmité. Il était comme un mendiant, et il était là sur le bord du chemin, demandant quelque argent pour pouvoir survivre. Et vous chers amis, êtes-vous assis sur le bord du chemin de la vie ? Êtes-vous en panne, abattu ? Sombrez-vous dans une profonde dépression ? Le désespoir vous a-t-il envahi ? On entend parler de suicide, de désœuvrement. Beaucoup disent : Plutôt mourir que de vivre aujourd’hui, je n’en peux plus, je suis au bout du rouleau !  Tout semble noir, il n’y a plus de lumière ! C’est comme si ces gens étaient aveugles. Puis, tout à coup, au sein de sa détresse, quelque chose va se passer dans la vie de Bartimée. Le texte de l’Évangile nous dit qu’un événement porteur d’espérance s’est produit.

Effectivement, des voix se font entendre de plus en plus fortement. Une foule s’approchait devant Bartimée, foule au sein de laquelle il y avait Jésus, et ce Bartimée entendait dire : C’est le Messie ! C’est le Seigneur ! Il fait des prodiges, Il a plein de compassion pour les malheureux ! Alors, Bartimée n’a pas laissé passer une telle occasion. Jamais pareil espoir de délivrance pour lui n’était passé aussi près. Que fit-il ? Il se mit, nous dit le texte, à crier. N’est-ce pas une bonne chose de crier sa douleur au Seigneur ? À qui criez-vous votre douleur ? Vers qui allez-vous exprimer votre peine, votre chagrin ? On dit que certains noient leurs chagrins dans l’alcool, d’autres veulent vivre dans un état second en fumant des joints, en se droguant, d’autres essayent d’oublier en ayant une maîtresse, un amant, d’autres se prosternent devant des statuettes, ont toutes sortes d’objets de superstition et contactent des féticheurs pour pouvoir s’en sortir…

Mais à qui criez-vous votre douleur ? N’est-ce pas le moment de faire comme Bartimée ? Il a crié sa douleur au Seigneur Jésus, le Fils de David et c’est pourquoi il a dit :

« Fils de David, aie pitié de moi ! » (Marc 10 :48).

Fils de David, ce nom est si peu connu en réalité. On le connaît historiquement, philosophiquement, religieusement peut-être, mais est-ce qu’on connaît ce nom comme le nom qui peut nous sauver, nous libérer et nous guérir ? Il y a une puissance dans le nom de Jésus chers amis, vous confessez de tout votre cœur la personne de Jésus-Christ, le glorieux ressuscité. Le Seigneur peut intervenir en votre faveur, vous sauver, vous pardonner, vous donner le salut éternel et changer, transformer votre vie de fond en comble.

Savez-vous ce qui s’est passé lorsque Bartimée cria ainsi sa misère devant Jésus-Christ ? Le texte nous dit :

« Plusieurs le reprenaient, pour le faire taire… »

C’est comme si les gens disaient : Celui-là a sombré dans la folie. Il fait une crise de mysticisme… Ça ne se passe pas comme ça dans la religion, on ne crie pas comme cela ! Il faut plus de respect… Mais ce qui est important dans ce texte c’est le fait que Jésus ait apprécié le crie du cœur de ce malheureux. Savez-vous pourquoi ? Dans ce cri-là, il y avait quelque chose de vrai. On est loin de l’hypocrisie religieuse, nous sommes dans le vrai. Cet homme souffrait et s’est approché du Seigneur. Il lui a dit : Voilà ma souffrance, mon problème, ma misère. Je t’apporte tout Seigneur, viens à mon secours ! Et ce genre de démarche est apprécié du Seigneur Jésus-Christ.

Encore aujourd’hui, criez votre douleur au Seigneur. Vous êtes-là peut-être dans votre chambre, dans votre bureau, dans votre cuisine, prenant votre café, que sais-je encore ? et vous lisez ce message. Vous êtes dans la peine, malheureux, malheureuse, criez votre douleur au Seigneur, Il vous entendra ! C’est peut-être un cri silencieux qui est là dans votre cœur ou un cri exprimé – Il vous entend. Alors, Jésus va dire, en entendant ce cri de la part de Bartimée : « Appelez-le. » Il t’appelle encore aujourd’hui cher(e) ami(e), et le texte de nous dire que

« Bartimée jeta son manteau et vint vers Jésus. »

Autrement dit, il s’est débarrassé de tout ce qui l’encombrait, tout ce qui le gênait pour s’approcher du Seigneur.

N’avons-nous pas à nous débarrasser de nos préjugés, de notre intellectualisme parfois stérile dans le domaine spirituel, de nos traditions, de notre scepticisme et de nos doutes ? Bartimée s’est levé d’un bond, entendant cet appel. Et c’est cela qu’on a du mal à faire… Nous sommes assis dans un système de pensées dans lequel on prétend que Dieu n’existe pas. On est vissé à la télévision et on vit dans un monde de loisirs . On est souvent assujetti à ce monde matérialiste et quand on ressent un appel de Dieu pour nous lever, pour aller vers Lui et Lui demander du secours, pour changer notre vie, pour nous repentir de nos mauvaises actions, de notre mauvaise attitude, de notre mauvaise nature – nous avons du mal à nous lever d’un bond pour dire : Oui, je veux que quelque chose se passe dans ma vie ! On a du mal à faire cette expérience parce qu’on reste assis dans un système de pensées, qui fait qu’on n’expérimente pas comme il serait souhaitable, la bénédiction de Dieu, son amour, sa grâce et sa puissance.

En tous les cas, Bartimée, lui, a fait cette expérience. Il s’est levé d’un bond, s’est approché du Seigneur qui l’a béni de deux manières. La première fut un miracle : Il l’a guéri de sa cécité. Le Seigneur peut faire des miracles merveilleux dans votre vie. Dieu sait de quoi vous avez besoin, faites-Lui confiance. La deuxième chose extraordinaire que Jésus a fait pour ce pauvre malheureux, c’est qu’Il a changé son état de cœur, sa mentalité car Bartimée a suivi Jésus sur le chemin, il s’est converti. Plus rien n’était comme auparavant. La lumière de l’Évangile a pénétré son cœur, son âme, et Bartimée est devenu, à travers cette rencontre avec Jésus, une nouvelle créature. Tout avait changé : les choses anciennes étaient passées pour lui, et toutes choses étaient devenues nouvelles. Jésus dit dans la Parole de Dieu :

« Je fais toutes choses nouvelles. » (Apocalypse 21 :5).

N’est-ce pas merveilleux ?

Peut-être en ce moment vous êtes comme Bartimée, pourquoi ne pas faire comme cet homme ? Pourquoi ne pas expérimenter l’attouchement divin ? Laissez le Seigneur vous guérir, vous transformer, mettre sa paix, sa joie, sa bonté en vous. Tout peut changer à partir de maintenant. Ne soyez plus désespérés, mais croyez, mes amis, que l’Évangile est pour vous maintenant. Jésus-Christ n’est pas resté dans le tombeau, Il est revenu à la vie le troisième jour et Il est ressuscité d’entre les morts. Il est vivant pour vous et Il peut faire des choses prodigieuses en votre faveur, croyez-le simplement et expérimentez dès à présent une vie nouvelle. Que Dieu vous bénisse !

par Daniel BODOLEC

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