Le mot liberté raisonne comme un rêve pour ceux qui en sont privés. Dans les pays totalitaires, combien sont prêts à donner leur propre vie pour elle ? Cependant, lorsqu’on est libre, dans un pays de liberté, chacun est un esclave, esclave de ce qui a triomphé de lui.
Avant de connaître Jésus comme notre Sauveur, nous étions esclaves de nos péchés, de nos passions. La personne la plus vertueuse est esclave de passions souvent cachées.
Si l’on connaissait les pensées, les pulsions secrètes de chacun… quel étonnement ! Et sans parler des esclavages plus nuisibles… Et les liens qui nous rongent, nous détruisent et dont on se glorifie tels que la violence, la haine, le racisme, et combien d’autres.
En venant à Jésus, nous sommes libérés complètement et nous devons veiller à ce qu’aucune racine de ces liens du passé ne reprenne vie en nous. Un chrétien est réellement libre de ces choses à la condition qu’il soit totalement esclave… de l’obéissance qui conduit à la justice.
Après avoir été esclaves de Satan, nous sommes maintenant à 100 % esclaves de Jésus.
Non pas un Jésus avec lequel on peut toujours s’arranger, qui est prêt à tout nous excuser, compte tenu de nos actes de consécration du passé. Non ! nous sommes esclaves jusqu’à notre dernier souffle esclaves… de l’obéissance. Un esclave n’a pas à discuter des décisions de son maître. Il se doit d’obéir quoi qu’il lui en coûte. En agissant ainsi, il ne fait rien d’extraordinaire : il ne fait que son devoir (Luc 17:7-10).
Ce qui est important c’est le résultat : cette obéissance le conduit à la justice. Etre juste devant Dieu, être approuvé de lui. Et c’est dans ce cas là que l’on est gardé et protégé par le Maître. Dans nos tempêtes, il prendra soin de nous, il nous gardera… parce que nous sommes ses esclaves fidèles.
L’ennemi ne pourra pas nous nuire (1 Corinthiens 10:13) et, un jour, il nous introduira dans sa gloire.
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