Les trois passoires

Lecture : Jacques 4/11

Quelqu’un arriva un jour, tout agité, auprès du sage Socrate :

– Ecoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami…

– Arrête, interrompit le philosophe. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois passoires ?

– Les trois passoires ? Dit l’autre étonné !

– Oui, mon bon ami, les trois passoires.

Laisse-moi voir si ce que tu as à me dire peut traverser les trois passoires.  La première, c’est celle de la vérité. As-tu examiné si tout ce que tu veux me raconter est vrai… ?

– Non, je l’ai entendu raconter et…

– Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers la deuxième passoire. C’est celle de la bonté. Est-ce que même si ce n’est pas tout à fait vrai, ce que tu veux me raconter est quelque chose de bon… ?

– Hésitant, l’autre répondit : Non, au contraire.

– Hum ! interrompit le sage, essayons donc de nous servir de la troisième passoire, et demandons-nous s’il est utile de me raconter ce qui t’agite tant… ?

– Utile ? Pas précisément.

– Et bien ! Dit le sage Socrate en souriant, ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, alors oublie-le et ne t’en soucie pas.

… A méditer, pour nous chrétiens, à la lumière des exigences de Dieu !

Transmis par François QUONIAM

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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