Le dernier jour de la fête

Lecture : Jean 7/37

Jésus nous interpelle. Sa Parole nous invite à réfléchir, à regarder les choses en face. Un jour, le dernier jour de la fête, Jésus s’écria :

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive… ».

J’ai souvent pensé en lisant ces mots,  qu’ils s’appliquaient à tous les hommes. Nos enfants, nos jeunes voudraient vivre leur vie comme une fête. Ils veulent être heureux, jouir à « cent à l’heure » et ils continuent jusqu’au…. dernier jour de la fête car il y a toujours un dernier jour jusqu’à la désillusion, le rude contact avec la vie ! Et là, ils s’aperçoivent qu’ils ont encore soif, que les bonheurs de la « fête » sont des bonheurs en trompe-l’œil.

Ce qui est vrai pour les jeunes est vrai aussi pour les autres. Chaque départ, chaque remise à zéro veut être vécue comme une fête, mais à la fin ! C’est pour cela peut-être que Monique, cette belle jeune fille de seize ans, qui se disait heureuse, pleurait en secret dans sa chambre. Elle avait encore soif. La fête avait été belle, mais décevante. Au fond d’elle-même, il y avait une frustration, un vide, mais lequel ? Dans nos vies, il y a de nombreuses fêtes : la fête du mariage, puis la fête des enfants, puis la fête de l’argent, etc. La fête de la vieillesse… la mort ? Le dernier jour de la fête, Jésus se tenait debout et s’écriait :

« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive ».

La vraie fête, celle qui n’a pas de « dernier jour », celle qui n’est pas une succession de fêtes d’intensité toujours moindre, c’est celle que nous offre Jésus. Priez, demandez-lui à boire, il vous fera du bien.

Jean COMTESSE †

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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