Pour bien comprendre le sens d’un verset, il est toujours important de le replacer dans son contexte. Quel est donc ce feu dont parle ici Jésus ? Dans la symbolique de l’Ecriture, le feu a différentes significations.
Assez généralement, le feu est l’image de la vie nouvelle, de la foi, du zèle, de l’amour dont Jésus lui-même est le modèle et la source. La puissance dévorante de ce feu doit brûler, purifier, illuminer tout ce qui est exposé à son action.
« Jean-Baptiste était le flambeau allumé et brillant (Jean 5:35) ».
Ce n’est pas ici le feu qui détruit, c’est le feu qui transforme, éclaire et réchauffe les cœurs.
On pense au feu de l’Esprit, manifesté dans la Pentecôte, et dont la puissance bouleverse les vies de ceux qu’il embrase.
« Des langues, semblables à des langues de feu, se posèrent sur chacun d’eux (Actes 2:3) ».
Mais le contexte nous oblige à évoquer certaines divisions, certaines ruptures, certains combats entre les hommes : ceux qui acceptent de se laisser embraser par le feu céleste… et les autres, ceux qui refusent (Luc 12:51 à 53).
« Jésus reviendra (…) au milieu d’une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile (2 Thessaloniciens 1:8) ».
Quel feu brûle dans votre cœur ?
0 commentaires