VERS QUEL AVENIR ALLONS-NOUS ? 2/3

 VERS QUEL AVENIR ALLONS-NOUS ?

 Il y aurait aussi beaucoup à dire sur une autre forme de pollution, plus dangereuse encore, celle de l’âme et de l’esprit des hommes. Elle a pour noms : sexualité obsédante, égoïsme forcené, soif inextinguible de puissance et de posséder davantage, violence sans cesse croissante, avec pour résultat la terreur. Les gens se protègent toujours plus, et pourtant, ils n’ont jamais été aussi désécurisés qu’aujourd’hui. La Parole biblique qui dit : « L’homme est un loup pour l’homme » se confirme chaque jour davantage.

N’y a-t-il pas pourtant des progrès scientifiques considérables qui pourraient modifier ce tableau finalement assez sombre ? Nous sommes en effet une génération qui cherche. Il y a aujourd’hui 15 000 revues scientifiques publiées régulièrement dans le monde. Le nombre des livres double tous les quinze ans. Les connaissances humaines doublent tous les dix ans et l’on estime qu’il y a, en ce moment, plus de savants vivants qu’il y en a eu au total depuis que le monde existe, dans toutes les générations qui nous ont précédés.

La prophétie biblique se révèle d’une parfaite exactitude en nous déclarant, dans le livre du prophète Daniel, écrit il y a plus de 25 siècles : « Au temps de la fin, la connaissance augmentera. » Et elle augmente, et dans quelles proportions ! Nous voyons bien là que la Bible n’est pas un livre comme un autre, mais qu’elle est le livre de Dieu, Celui seul qui connaît parfaitement toutes choses d’avance.

Malgré les progrès fantastiques de la connaissance humaine qui devraient permettre de faire de la terre une espèce de paradis, la situation générale, à divers niveaux, tend plutôt vers une aggravation constante. Qu’est-ce donc qui ne va pas ? Quelle est la main qui vient toujours brouiller les cartes, alors qu’en apparence, tout le monde veut la paix et la prospérité. Les uns disent : c’est la faute du capitalisme; d’autres affirment que c’est le communisme qui est responsable.

Karl Marx croyait que les tourments de l’homme et ses malheurs venaient d’une aliénation dont les causes étaient sociales. Après la révolution, tout aurait dû changer, les gens auraient dû devenir de plus en plus heureux, et tous les problèmes se résoudre graduellement dans une harmonie croissante. On ne peut vraiment pas dire que l’histoire est faite pour donner raison à cette vision des choses en toute objectivité.

Le grand penseur et psychanalyste Freud voyait la source des problèmes dans un état de névrose dont les racines seraient à rechercher dans les événements de la petite enfance et les conflits familiaux des individus. La psychanalyse devrait apporter la guérison à l’homme. Nous savons maintenant que les psychanalyses les plus réussies ne guérissent pas l’homme de son angoisse fondamentale, et ne résolvent pas tous ses problèmes.  

Jacques BEAUVERD  

 

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