Ne vous inquiétez de rien

Je voudrais d’abord vous inviter à faire une très courte lecture dans le Livre des Proverbes, au chapitre 12 et au verset 25 :

« L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. »

Lisons maintenant dans l’Évangile de Luc, au chapitre 12 et au verset 22 :

« Jésus dit ensuite à ses disciples : C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement. Considérez les corbeaux : Ils ne sèment ni ne moissonnent, ils n’ont ni cellier, ni grenier ; et Dieu les nourrit. Combien ne valez-vous pas plus que les oiseaux ! Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Si donc vous ne pouvez pas même la moindre chose, pourquoi vous inquiétez-vous du reste ? Considérez comment croissent les lis : Ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe qui est aujourd’hui dans les champs et qui demain sera jetée au four, à combien plus forte raison ne vous vêtira-t-il pas, gens de peu de foi. Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez, et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Vous souvenez-vous de notre première lecture ?

« L’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais une bonne parole le réjouit. »

L’inquiétude est un mal qui ronge le cœur et qui l’attriste. Les inquiets ont toujours existé, mais je crois que dans notre siècle, ils sont encore plus nombreux. C’est un mal qui frappe les uns et les autres. Il frappe aussi bien la jeunesse que les personnes âgées. Les gens qui ont tout en abondance, comme les démunis. Dans toutes les couches de la société, nous trouvons des inquiets. Mais Jésus nous dit pourtant que l’inquiétude ne peut changer quoi que ce soit à notre vie. En tout cas, qui de vous, dit Jésus, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie.

On n’a jamais vu l’inquiétude augmenter la longueur de la vie, et les médecins nous affirment même le contraire. En effet, bien souvent, d’où proviennent les ulcères à l’estomac, les états d’anxiété, les névroses ? Tout cela, bien souvent, provient de l’inquiétude, d’une inquiétude qui peut résulter de causes réelles, parfois imaginaires, mais qui, pour celui qui la traverse, et tout de même un phénomène qui l’abat et qui l’accable. Oui, la Bible nous révèle que l’inquiétude dans le cœur de l’homme l’abat, mais qu’une bonne parole réjouit le cœur.
Alléluia ! Et je crois que la bonne parole qui réjouit le cœur, c’est la Bonne Nouvelle de l’Évangile. Je pense qu’il nous faut toujours insérer l’Évangile dans notre vie, car il viendra contrecarrer et combattre l’inquiétude qui peut parfois exister dans le cœur des hommes et des femmes.

Mais il nous faut être très honnêtes et reconnaître que, tôt ou tard, l’inquiétude est le lot de chacun.

Si je devais demander maintenant, comme si nous devions faire un sondage pour demander aux gens s’ils ont déjà été atteints ou non par ce mal, nous serions bien obligés de constater que l’inquiétude abat et touche le cœur de l’homme un jour ou l’autre. Je crois que nous ne pouvons pas échapper à cela. Mais il est une chose que nous pouvons faire, c’est – connaissant le Dieu qui est notre Père du ciel – nous libérer de ce fléau. Car il est vrai qu’il existe deux grandes catégories d’hommes : Ceux qui conservent leur inquiétude et qui se laissent accabler par elle, et ceux qui ont découvert le secret, et qui se déchargent de leurs soucis sur le Père du ciel. Vous avez peut-être pu lire cette parabole, ou plutôt cette histoire de la Bible, concernant Marthe et Marie, deux sœurs qui avaient reçu un certain jour dans leur maison, le Seigneur Jésus. Il nous est dit que Marthe était occupée à divers travaux domestiques et qu’elle s’affairait, certainement de la meilleure façon, pour recevoir Jésus. Alors que Marie, sa sœur, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.

Au bout d’un moment, Marthe fut irritée du fait que sa sœur ne venait pas l’aider. Et Marthe est allée trouver Jésus et lui a fait un reproche. Elle lui dit :

« Seigneur, ne te fait-il rien que ma sœur Marie me laisse toute seule à faire ce travail matériel ? »

Connaissez-vous la réponse de Jésus ? Elle a été inscrite dans bien des cœurs et annoncée dans bien des églises :

« Marthe, Marthe, tu t’inquiètes et tu t’agites pour beaucoup de choses, mais Marie a choisi la bonne part qui ne lui sera pas ôtée. »

Marthe se laissait accabler par l’inquiétude, parce qu’elle abat le cœur de l’homme. Cela est également vrai pour le cœur de la femme, en voici la preuve, n’est-ce pas ? L’inquiétude abattait Marthe, mais la bonne parole réjouissait le cœur de Marie, et je crois que nous devons découvrir ce secret, mes amis, et apprendre à écouter la bonne parole qui nous réjouit. Cette bonne parole qui nous réjouit vient nous dire que nous pouvons nous décharger sur le Seigneur de tous nos tracas, de tous nos soucis, lui faire connaître tous nos besoins, car lui-même va prendre soin de nous.

Il est une parole de l’Écriture, c’est l’apôtre Paul qui l’a donnée, où le Seigneur nous recommande – et il le souhaite pour tous les hommes – d’être sans inquiétude. Mais peut-être pensez-vous qu’il est absolument impossible de vivre sans inquiétude ? Pourtant, c’est le souhait de Dieu. Je crois que le Seigneur désire que nous apprenions qu’il est réellement au-dessus de toutes nos contingences, de tous nos problèmes, de toutes nos difficultés. Mais quand notre cœur commence à être inquiet, il faut qu’il se souvienne que le Père qui est au ciel va pouvoir entendre notre prière et venir à notre secours afin que nous puissions vivre sans inquiétude.

Les hommes devraient écouter ce secret et apprendre à faire connaître au Seigneur tous leurs besoins. Il est une parole de l’Ecriture que l’apôtre Paul nous donne, dans son Épître aux Philippiens :

« Ne vous inquiétez de rien mais en toutes choses, faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, en disant merci au Seigneur. Alors, la paix de Dieu gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Je crois que le Seigneur a l’intention de réaliser ce qu’il nous dit au travers de ce verset. Mais bien sûr, je répète volontairement que nous pouvons parfois être effleurés, touchés par l’inquiétude. Quel père ou quelle mère n’aurait pas de soucis en présence d’un enfant malade ? Quelle femme n’aurait pas d’inquiétude lorsque son mari a perdu son travail et se trouve au chômage ?

Quels parents ne seraient pas profondément inquiets devant, par exemple, un fils ou une fille qui tourne mal ? Il y a, dans la vie, de réels sujets d’inquiétude, mais je crois que nous devons, les uns et les autres, apprendre à connaître ce Seigneur qui nous dit :

« Ne vous inquiétez de rien. Quand vous avez un souci, apportez-le moi. Quand vous avez un problème, une crainte, faites-la moi connaître, et je viendrai à votre secours. Je répondrai à votre attente, et la paix de Dieu continuera à être dans vos cœurs et les gardera dans la foi. »

Alléluia ! Je crois, mes amis, que le Seigneur désire que nous soyons sans inquiétude et que nous lui fassions, bien sûr, connaître toujours nos besoins.

André PINGUET

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