ETRE FORTIFIE POUR AVANCER

Lecture Ephésiens 6 : 10.

1) ETRE FORTIFIE.

A l’occasion de nos vacances à St-Gervais dans les Alpes, nous avons effectué plusieurs randonnées. Lors de l’une d’elles, nous étions en train de descendre le sentier pour rejoindre la voiture. Nous marchions allègrement en nous rappelant qu’à l’aller, la pente de ce chemin nous avait demandé certains efforts pour atteindre le but de notre randonnée.

A un moment donné, nous avons croisé un petit groupe de personnes qui a attiré mon attention et suscité mon admiration. Ces gens qui montaient avaient un handicap physique. Cette sortie pédestre était exigeante en efforts, en persévérance, en volonté. Pour ce groupe, elle était forcément plus difficile. J’ai alors fait une chose que je ne fais d’habitude jamais : après les avoir croisés, je me suis retourné pour les regarder ! J’étais émerveillé de les voir relever un défi important et s’attaquer à une situation éprouvante pour eux.

Ce message a pour but d’encourager les membres de l’assemblée qui ont à gérer un handicap. Plusieurs rencontrent des problèmes de santé sérieux. D’autres ont à composer avec la solitude due aveuvage, à un divorce oacélibat. Certains rencontrent des problèmes conséquents dans leur entreprise. D’autres sont exposés à des soucis matériels et financiers. Quelques-uns souffrent de la mauvaise santé spirituelle de leur conjoint(e) et de son manque d’engagement aux côtés dSeigneur. D’autres sont éprouvés par une situation familiale délicate. Tous ces aspects sont vécus comme des handicaps avec lesquels il faut vivre aquotidien.

L’infirmité des randonneurs les a contraints à fournir plus d’efforts que des personnes valides. Les chrétiens ayant à gérer un handicap doivent aussi se battre davantage que les autres dans la vie. Leur foi, leur volonté, leur courage, leur patience, leur persévérance sont sollicités pour qu’ils puissent malgré tout expérimenter paix, joie et harmonie par la grâce de Dieu.

Une différence majeur est à relever entre nos randonneurs et les disciples. Les premiers ont choisi de se faire violence pour vaincre les difficultés liées à la marche en montagne. En clair, ils auraient ps’orienter vers d’autres activités. Par contre, les seconds n’ont pas le choix. L’handicap, le problème est bien présent dans leur existence et il s’agit de le gérer. Aucune situation n’a été recherchée. Elle s’est imposée.

Ainsi, il convient de suivre les recommandations de Paul. Eph 6 : 10. Le chrétien est appelé à devenir fort et solide dans sa foi. Cependant, la solution ne consiste pas à puiser dans les ressources humaines faibles et limitées mais dans les capacités divines puissantes et illimitées. Zach 4 : 6. Le Saint-Esprit est agissant pour relever, fortifier et encourager le disciple. Eph 3 : 16. La communion avec le Fils de Dieest source de renouvellement d’énergie spirituelle, morale et même physique.

L’apôtre a dcomposer avec un handicap que le Seigneur n’a pas voullui ôter. Il a compris que la grâce de Dieétait pleinement suffisante pour lui permettre de surmonter toutes choses. 2 Cor 12 : 8-9. Il n’a ni nié, ni minimisé, ni fui ses faiblesses mais il les a intégrées comme faisant partie de sa vie tout en comptant sur le secours et la puissance de Jésus. 2 Cor 12 : 10.

Paul a donc vécavec une infirmité en demeurant dans la victoire de la foi. Aujourd’hui, des chrétiens sont contraints de vivre avec un diabète indomptable, un mal de dos récurrent, un cœur fatigué. Nous sommes privilégiés de bénéficier des progrès de la médecine. Il convient de souligner que foi et sagesse ne sont pas opposées. Un chrétien sage se soigne avec des traitements médicamenteux tout en conservant une foi fraîche pour espérer dans la guérison divine.

Luc, l’auteur de l’Evangile qui porte son nom et dlivre des Actes, était médecin. Col 4 : 14. Jésus Lui-même a justifié le rôle des docteurs. Luc 5 : 31. La femme atteinte d’une perte de sang pendant 12 ans a fait confiance à la médecine de son époque. Marc 5 : 25-34. Néanmoins, elle a manifesté sa foi dans la guérison divine. Le Seigneur lui a répondfavorablement. Un paralytique a été porté par ses amis et déposé aux pieds de Jésus. Marc 2 : 1-12. Une nouvelle fois, une intervention surnaturelle divine a été opérée. Le malade a été secouret s’est relevé. Dieest le même. Il n’a pas changé. Ainsi, les personnes souffrant dans leur corps sont invitées à demeurer dans une attitude de foi pour espérer avec confiance dans l’intervention dSeigneur pour le soulagement des maux physiques et la restauration des corps.

Dans le premier cas, la femme a été seule à saisir sa victoire. Personne ne l’a accompagnée dans cette démarche spirituelle. Par contre, dans la deuxième situation, le malade a ele privilège d’être entouré de 4 amis. Ils ont vécensemble la douleur et les souffrances dhandicap et se sont réjouis ensemble de la guérison. Ceci nous montre cette réalité : quand on porte un fardeaet qu’il s’agit de gérer une situation difficile, on passe obligatoirement par des phases oon est seul. On peut l’être physiquement mais aussi moralement car on a le sentiment que personne ne peut vraiment prendre la mesure de ce que l’on vit, ce qui est certainement juste. De plus, la foi étant avant tout une affaire personnelle, chaque individest appelé à remporter ses victoires grâce à ses propres démarches et positions spirituelles. Mat 8 : 13; Marc 5 : 34.

Cependant, la communion fraternelle est une dimension biblique en matière de foi et de partage des souffrances. Paul a encouragé les chrétiens à porter les fardeaux les uns des autres. Gal 6 : 2. La fraternité permet de confier souffrances et soucis. Rom 12 : 15; 1 Cor 12 : 26. L’Eglise doit favoriser les échanges, les partages dans la compassion et l’amour, la sollicitude et la bienveillance des membres les uns en faveur des autres. Rom 12 : 10; Gal 6 : 9-10. La prière privée est une dimension indispensable dans la vie dchrétien. La prière dans le cadre de la communauté pour se fortifier et s’exhorter mutuellement est précieuse. Chaque disciple de Jésus est invité à expérimenter ces 2 dimensions.

David a rencontré une femme remarquable. Elle était l’épouse d’un homme violent, implacable, dur et méchant. 1 Sam 25 : 1-42. Ce texte montre qu’elle avait des dispositions intérieures bienveillantes. Elle a ele courage de se démarquer de son mari. Le Seigneur l’a bénie. Dans les familles, tout le monde n’avance pas à la même allure aniveade la foi. Certains ont des attitudes charnelles, sont principalement préoccupés par leur confort et leur bien-être personnels, passent pede temps aux pieds dSeigneur. A l’opposé, d’autres sont zélés pour les choses de Dieu, manifestent le fruit de l’Esprit et sont attachés aSeigneur. Ces-derniers ressentent la tiédeur dmembre de leur famille comme un véritable handicap pour aller de l’avant. Il s’agit de parvenir à cet équilibre délicat : aimer, honorer, respecter les proches qui tournent aralenti aniveade la foi tout en étant déterminé à avancer et à grandir personnellement avec Jésus.

Le Seigneur souhaite fortifier et renouveler ceux qui rencontrent le stress et une pression intense dans le cadre de leur activité professionnelle. Le monde dtravail est de plus en plus cruel. Les chrétiens concernés ont besoin de trouver asein de l’assemblée un environnement leur permettant d’être encouragés et soulagés. A l’époque des apôtres, 2 grandes catégories de personnes se côtoyaient dans l’Eglise : les serviteurs oesclaves et les maîtres. Les premiers connaissaient des conditions de vie difficiles. Mais grâce à la communion fraternelle, ils se fortifiaient et contribuaient à la croissance de l’œuvre de Dieu. Act 9 : 31; Col 3 : 16-17.

2) PERSEVERER POUR AVANCER.

Moîse a été tenté de mettre un terme à son engagement spirituel. Oppressé par d’énormes responsabilités, il a demandé à Diede le reprendre. Nomb 11 : 14-15. Elie a connune forte dépression et a formulé une demande identique à celle de Moïse. 1 Rois 19 : 4. Le Seigneur est intervenpour renouveler leurs forces et pour leur donner les moyens de poursuivre leur ministère et leur parcours dans la foi. Aujourd’hui, le Saint-Esprit agit de la même manière pour pousser et stimuler les disciples à persévérer en puisant leurs forces et leurs capacités dans la grâce divine.

Bien évidemment, les choses ne se font pas toutes seules. Il convient de déployer dcourage et de la volonté pour repousser ses propres limites humaines en s’appuyant sur le secours divin. S’il s’agissait de vivre des choses ordinaires et d’atteindre des objectifs humains aisés, nous n’aurions pas besoin dSeigneur ni de la foi. Dans le plan de Diefigure la réalité selon laquelle nous sommes invités à vivre une dimension qui dépasse les facultés humaines. Dans ce cadre, chaque chrétien possède par sa foi une force et une richesse suffisantes pour gérer les handicaps de manière satisfaisante et pour persévérer avec le Seigneur. Dans Sa sagesse et Son amour, Il a prévqu’aucune situation ne nous submergerait. 1 Cor 10 : 13.

Les personnes handicapées moteur qui se sont engagées dans la randonnée étaient en groupe. Elles n’étaient pas seules. Elles étaient entourées par des infirmes ayant eux aussi à gérer un problème physique. Cette observation permet d’arriver à la réflexion suivante : il est essentiel d’être bien accompagné pour pouvoir persévérer. Il s’agit de cheminer avec des chrétiens qui gèrent des difficultés et des épreuves similaires. Ainsi, il est bon pour des personnes seules de se lier à d’autres personnes seules, à des malades de fréquenter des malades, à des gens ayant des problèmes de famille importants de se rapprocher de ceux qui rencontrent la même situation. Bien évidemment, le but n’est pas de s’entretenir dans les plaintes, les gémissements, les propos négatifs. L’objectif est plutôt de mettre en commun les différentes expériences pour se soutenir et s’encourager réciproquement. Ces rapprochements sont un précieux soutien pour persévérer et avancer.

Le groupe de randonneurs infirmes était également accompagné par une personne en bonne santé physique. Cela complète l’élément précédent. Aniveade l’Eglise, cela signifie que les membres avec un handicap oune difficulté sérieuse ont besoin d’être secondés par des disciples en bonne santé morale et spirituelle. Ces-derniers doivent prendre conscience de leur responsabilité qui consiste à soutenir, accompagner, entourer ceux qui ploient sous leur fardeau. La vie de l’assemblée ne se limite pas à la qualité des réunions. Il est important de prendre en considération tout ce qui peut être fait en dehors dprogramme de l’église : visites, appels téléphoniques, partages après un culte, mots de bienvenue, paroles bienveillantes et encourageantes… Les bénéficiaires de ces bienfaits sont alors en situation de persévérer et de se fortifier.

Ces randonneurs croisés sur un chemin pédestre montaient à leur rythme. Ils étaient dans l’obligation de tenir compte de leurs limites physiques. La personne valide marchait à leur allure. L’Eglise est invitée à tenir compte de ceux qui souffrent pour avancer avec eux et selon leurs capacités. En effet, c’est plus facile pour un disciple sans problème financier, en excellente santé physique et marié à une épouse fervente dans la foi que pour une chrétienne gravement malade et seule avec ses enfants ! Jacob a respecté le rythme de ceux qui l’accompagnaient pour parvenir à destination. Gen 33 : 12-20. L’assemblée est en marche pour entrer dans une nouvelle dimension et voir le projet de Diese réaliser. Ceux qui sont affaiblis par un handicap sont invités à se fortifier et à persévérer en étant accompagnés par ceux qui ont le privilège de connaître des circonstances plus favorables.

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