CVA 239 : La Prière pour les malades

Lecture : Jac. 5 : 13-20.

Notre intérêt dans ce message se portera sur ce que l’église peut faire à l’égard des malades. C’est pour cela que nous nous focaliserons sur ce texte de Jacques 5. Mais comme vous pouvez le supposer, il n’y a pas que cette manière d’agir pour être guéri.

1. Il nous est arrivé de prier individuellement pour notre guérison, et d’avoir été exaucé.
2. Il y a l’imposition des mains, et beaucoup peuvent rendre témoignage d’avoir été guéri par ce moyen.
3. Il y a celui qui ne prie même pas, mais sous le coup d’une révélation il réalise que « par ses meurtrissures nous sommes guéris… », à l’instant la lumière se fait dans son cœur que Jésus a déjà pris sur lui nos maladies et nos infirmités, et à l’instant il est guéri. Il n’a pas dit, « Seigneur guéris-moi ! »

Nous pensons que Jac. 5 : 13, est un modèle d’église fondée sur la Bible. Des instructions sont données quant aux malades en son sein. Que devons-nous faire pour les malades ? La réponse est simple et profonde ; L’église devrait prier pour les malades afin que Dieu les relève.

Des recherches médicales récentes soutiennent le rapport qu’il y a entre la médecine et la prière. Durant les dernières années tout un ensemble d’études a validé le fait que, quand des hommes de foi prient pour les malades, les malades vont mieux. Ce n’est pas de la spéculation, c’est un fait confirmé maintes fois par des études scientifique rigoureuses.

Nous croyons que Dieu guérit et veut guérir les malades. Si vous ne le croyez pas, alors il ne faut pas non-plus voir les docteurs ni essayer de guérir par d’autres moyens… Nous disons cela pour dénoncer l’attitude de certains, qui disent ne pas croire en la volonté de Dieu de guérir. Ainsi, si Dieu ne veut pas pour nous une bonne santé, il ne faut pas combattre contre Dieu en essayant de guérir quand-même. Je pense que vous avez compris mon propos. Dieu a pitié de notre état de santé et désir nous faire du bien. Les médecins et la science font bien de travailler à soulager la misère humaine.

Il n’y a aucun conflit entre Dieu et la médecine. Les deux désirent soulager la souffrance. Mais les moyens ne sont pas les mêmes. Le croyant se sent dépendant de son Dieu et en conséquence va chercher la guérison auprès de Dieu et sans se contredire va faire usage des moyens à sa portée.
Le Bon Samaritain s’est penché sur le blessé au bord de la route et il a versé sur ses plaies de l’huile et du vin. Remèdes dérisoires par rapport à notre époque moderne, mais remèdes quand-même. Et qui a raconté cette histoire ? C’est Jésus lui-même !

Illustration :
Dans une église où j’étais pasteur, un dimanche matin, alors que nous étions rassemblés pour notre culte de louange, une grand-mère était elle, à la clinique de puis la veille car elle perdait son sang. L’opération avait été programmée pour le dimanche matin en urgence. Dans notre culte, nous avons tous prié pour elle afin que Dieu la guérisse et elle aussi priait. Quand le chirurgien a voulu intervenir pour l’opération, il l’a ausculté une dernière fois et fait des examens, et voici, la grand-mère était complètement guérie !!! Et elle n’a pas subi l’opération.

Voici les différentes étapes de Jacques chapitre cinq

1 -Le malade doit faire appel aux anciens de l’église :

a / – « Quelqu’un parmi vous est-il malade? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que ceux-ci prient pour lui, »

b / – Le processus commence quand la personne malade fait appel aux anciens…
Le mot « malade » est un mot au sens assez large. Il inclut toutes maladies sérieuses. Mais aussi un problème mental, émotionnel, spirituel ou relationnel qui serait trop lourd à porter.

c / – Il y a toutes sortes de maladies, et quand un croyant est accablé, il devrait se sentir libre de demander la prière des anciens.

d / – Un malade c’est quelqu’un qui se trouve en état de faiblesse, parce que justement il est trop malade.
Il lui est très difficile de prier efficacement pour lui-même. Ses pensées sont trop confuses

e / – La chimiothérapie et les médicaments lui ont peut-être sapé son énergie mentale et physique et l’ont laissé désorienté. La douleur est parfois si forte, que la prière devient un fardeau. Ceux qui se portent bien accomplissent un grand bienfait en priant pour eux. « Vous qui êtes forts, vous devez porter les fardeaux de ceux qui ne le sont pas… »

f / – Pourquoi appeler les anciens ? Parce qu’ils représentent l’église. Toute l’église ne peut pas oindre d’huile le malade, mais les anciens le peuvent. Et les anciens savent comment prier !

2 – Les anciens vont voir le malade, s’il n’a pas pu venir à la réunion :

a / – Les anciens vont voir le malade là où il se trouve. Si c’est à l’église, les anciens vont prier pour lui à ce moment-là. Si le malade est trop malade et n’a pas pu se déplacer, il appelle les anciens de l’église.

b / – Ils vont ensemble parce que le nombre les rend plus forts. En entourant ainsi le malade, leur prière est fervente, sincère et sérieuse.

c / – Leur présence va encourager le malade, parce qu’ils sont par eux-mêmes un message de l’église qui dit : « L’église ne vous a pas oublié ! »

d / – Ces anciens qui prennent soin des malades deviennent des exemples. Ils montrent comment il faut prendre soin des malades au milieu de nous.

3 – Les anciens vont prier et oindre d’huile :

a / – « Qu’il appelle les anciens de l’Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur; »
La prière c’est la chose principale, mais ils doivent aussi oindre d’huile le malade. Mettre sur sa tête ou sur son front quelques gouttes d’huile.

b / – L’huile n’est pas identifiée, mais à l’époque c’était surtout de l’huile d’olive.
Lorsque le missionnaire Charles Studd fut très malade, allongé dans sa hutte en Afrique, il a demandé à un chrétien de le oindre d’huile et de prier pour lui. Mais ils n’ont pas trouvé d’huile dans sa hutte. La seule chose qui ressemblait de loin à de l’huile, était le pétrole qui se trouvait dans la lampe. Ils ont utilisé ce pétrole et Charles Studd a été guéri.

c / – Des missionnaires au Nigeria avaient leur fils malade et son état s’aggravait. Ils ont demandé aux anciens de l’église de venir lui faire l’onction d’huile. Les anciens et le pasteur sont venus et ils ont demandé aux missionnaires de l’huile. La seule chose qu’ils ont trouvé fut de l’huile de cacahuète. Ce même jour l’état de l’enfant s’est amélioré.

d / – L’huile est un symbole de l’onction du Saint-Esprit. Il n’y a pas de puissance surnaturelle dans l’huile d’olive, d’arachide ou autre… C’est une aide qui nous rappelle humblement que toute guérison vient du Seigneur. C’est comme le pain et le vin dans la cène.

e / – L’onction d’huile doit être faite au Nom du Seigneur. Voilà qui est important pour nous rappeler que Dieu est la source ultime de toute bénédiction et de toute guérison.

Ce ne sont pas les anciens qui ont de la puissance.
Ce n’est pas l’huile qui a de la puissance.
Ni la prière elle-même… MAISLE NOM de l’Eternel a la toute puissance, l’éternelle puissance et il est capable de donner la guérison.

4 – Résultat, il y a guérison et pardon :

a / – « la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. »
C’est le résultat escompté suite à cette démarche. Le malade est guéri et ses péchés sont pardonnés.

b / – « La prière de la foi ! » Toute prière doit être offerte dans la foi… Autrement ce n’est pas de la prière.
Quand les anciens prient, ils s’approchent de Dieu dans une confiance absolue, croyant que Dieu peut faire le nécessaire.

c / – Peut-être que Jacques fait référence au don de la foi de 1 Cor. 12 : 9. Si c’est Dieu qui donne la foi, c’est sûr qu’il va se passer quelque chose.

d / – « la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera; » Ce texte ne précise pas si c’est une guérison instantanée. Qu’elle soit rapide ou lente, Dieu promet la guérison à son enfant.

e / – Ce texte semble très catégorique : Le malade sera guéri… On aurait préféré, « La prière de la foi POURRAIT sauver le malade… » C’est moins catégorique. Mais ce n’est pas ce qui est écrit.

Citation :
Parlant du ministère de Smith Wigglesworth, Gary Mc Gee dira, « La vision de cette foi pleine d’attente est cependant toujours partiellement obscurcie par la nuée de mystère qui entoure parfois la volonté divine : Pourquoi tous ceux qui demandent la guérison ne l’obtiennent-ils pas forcément ? Dieu permet-il que des croyants souffrent pour des raisons qu’ils ne comprendront jamais ici-bas ? Ceux qui ont beaucoup mis l’accent sur la prière pour les malades ont souvent éludé l’importance de ces questions, peut-être par crainte que de telles discussions nourrissent le doute et sape la foi des gens en vue de la guérison. »
Si Wigglesworth croyait fermement aux promesses de Dieu pour la guérison, il dut lui-même affronter la mort précoce de sa femme et d’un des ses fils. Il pria souvent pour la guérison de sa fille Alice Salter qui était sourde, mais sans succès. Pour ajouter à sa frustration, il endura pendant trois ans des douleurs terribles, provoquées par des calculs rénaux. F.F. Bosworth, dans son livre, Christ the healer, donne 22 raisons pour lesquelles les gens ne reçoivent pas leur guérison. Hélas les gens se sont senti plutôt culpabilisés. Quant à Charles Price, dans son livre, la foi véritable, suggère que ce n’est pas notre foi, devenant de plus en plus parfaite qui nous permet d’être guéri. Mais c’est plutôt dans un contact personnel avec Jésus… C’est lui qui accorde tout don parfait et excellent. La foi pour la guérison doit être reçue comme un don de Dieu.

5 – Il est bon de noter la proche relation qu’il y a entre le spirituel et le physique :

a / – « et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. »
Le SI suggère qu’un péché est peut-être impliqué dans la maladie… Toutes les maladies ne sont pas le résultat d’un péché particulier. Mais parfois c’est le résultat de notre folie…
La personne doit dans ce cas-là, affronter sa situation et la confesser.

b / – S’il y a quoi que ce soit entre elle et Dieu, il y aura blocage à la prière.
Mais le SI suggère aussi que ce n’est pas forcé qu’il y ait péché !

6 – Nous, nous prions, mais c’est Dieu qui guérit :

a / – Puisque la Parole de Dieu est véritable, nous le glorifions quand nous obéissons à sa Parole quelle que soit l’issue. Nous n’attendons pas de comprendre tout pour obéir…
Dieu est Tout-Puissant, il peut faire de grande chose, prions avec ferveur. La prière fervente du juste a une grande efficacité.

b / – Dieu ne nous appelle pas à connaître tous les détails à l’avance… Nous devons faire ce qu’il dit et Dieu est responsable pour les résultats.

c / – N’oublions pas que toute guérison ici-bas est partielle et temporaire… Rom. 8 : 23 – « nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

d / – Que sont devenus toutes les personnes que Jésus a guéries ? Elles sont mortes ! La guérison totale viendra avec la rédemption de notre corps quand Jésus apparaîtra…

e / – Est-ce que Dieu guérit les malades ? Oui ! Il le fait tout le temps. Parfois de grandes guérisons, parfois de petites… Mais il faut se souvenir que chaque personne guérie ici-bas, mourra finalement.

f / – Par la prière, nous avons le privilège de soulager les fardeaux de nos frères et sœurs. Par la prière nous pouvons devenir des instruments de guérison pour ceux qui sont malades.
C’est un honneur que Dieu nous fait.

 

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