CVA 222 – Oser la Différence

Lecture : Nom. 27 : 1

« Les filles de Tselophchad, fils de Hépher, fils de Galaad, fils de Makir, fils de Manassé, des familles de Manassé, fils de Joseph, et dont les noms étaient Machla, Noa, Hogla, Milca et Thirtsa s’approchèrent et se présentèrent devant Moïse, devant le sacrificateur Eléazar, et devant les princes et toute l’assemblée, à l’entrée de la tente d’assignation. Elles dirent,
Notre père est mort dans le désert; il n’était pas au milieu de l’assemblée de ceux qui se révoltèrent contre l’Éternel, de l’assemblée de Koré, mais il est mort pour son péché, et il n’avait point de fils.
Pourquoi le nom de notre père serait-il retranché du milieu de sa famille, parce qu’il n’avait point eu de fils? Donne-nous une possession parmi les frères de notre père. »

Ce ne sont pas seulement des hommes que la Bible nous présente comme héros de la foi, il y a aussi des femmes.
L’Apôtre Paul nous dit qu’en Christ il n’y a plus ni homme ni femme, ni esclave ni libre ainsi il est possible pour une femme de devenir aussi un soldat de la croix ou un vainqueur en Christ comme n’importe quel homme !

Dans l’Écriture il n’y a pas seulement Moïse, Daniel, David, Paul et les autres… Il y a aussi Ruth, Déborah, Marie, Dorcas etc. qui ont été des modèles de foi.

Dans ce texte de Nombres 27, nous sommes en présence des cinq filles de Tselophchad.
Cette histoire se déroule durant le voyage dans le désert entre la sortie d’Égypte et l’entrée en Canaan. Nous sommes dans les plaines de Moab, Jéricho se trouve de l’autre côté du Jourdain.

Le dénombrement vient d’être fait pour procéder au partage du Pays.
Il est intéressant de noter que ces gens avaient parfaitement confiance que Dieu leur donnait le Pays de Canaan. Avant d’y entrer, ils ont déjà procédé au partage du Pays entre les tribus. C’est là un exemple de foi.

C’est pendant le partage des terres, que les cinq filles de Tselophchad se présentèrent à Moïse.

Nous apprenons que leur père est mort dans le désert. Aucune mention de leur mère, selon toute probabilité ces cinq filles sont orphelines depuis la mort de leur père.
C’est pour cela, sans doute, qu’elles craignent de perdre l’héritage. A cette époque, seuls les fils héritaient des terres de leur père après sa mort.
On a suggéré aussi que d’après les noms de ces cinq filles, c’était une famille pieuse. En effet chaque nom se termine par la syllabe « ah », qui souvent est une contraction du Nom de Dieu. Comme certains noms qui se terminent par « el », comme Samuel, Daniel etc. Se serait là un signe de la spiritualité de cette famille.

1 –L’idée dominante dans ce passage c’est la foi :

a / – La foi, comme dans tous les âges, a toujours été la clé pour obtenir la bénédiction. Que se soit au premier siècle ou au vingtième, sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu. Héb. 11 : 6

b / – La foi c’est s’attendre à ce que Dieu fasse quelque chose pour vous…
C’est croire que Dieu a promis de faire quelque chose et qu’il ira jusqu’au bout.

c / – Les circonstances semblent dire que vous allez tout perdre, mais vous refusez cette alternative car il y a Dieu qui est au-dessus de tout !
Si nous regardons de plus près à cette histoire des cinq filles, nous découvrons la première étape de la foi :

2 – Première étape de la foi : La détermination :

a / – Ces filles avaient un problème : La perte possible de leur héritage !
Faisant parti d’une tribu d’Israël, cette famille avait la promesse d’une part d’héritage dans le Pays où coule le lait et le miel.

b / – Bien des fois durant le voyage à travers le désert, elles ont dû anticiper ce que pouvait être leur portion de terre dans le Pays. A quoi devait ressembler cet héritage ?

c / – Elles ont dû se demander où elles allaient être, et ce que Dieu leur avait réservé dans le Pays de la Promesse ! Leur imagination les faisait peut-être rêver !

d / – Pourtant maintenant il semble qu’elles ont tout perdu. Quand leur père est mort, il semble que l’héritage s’est volatilisé avec lui !

e / – Nous savons que ces histoires qui ont réellement eu lieu dans l’Ancien Testament, sont des représentations qui illustrent des vérités sur notre propre pèlerinage spirituel…

» Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles. » 1 Cor. 10 : 11

f / – De même que ces Israélites devaient chercher à entrer dans le Pays de Canaan, Dieu a placé devant
nous un Pays de la Promesse. C’est la promesse de la puissance, de la bénédiction, du renouvellement et de la fertilité.

C’est atteindre la maturité en Christ. C’est devenir le genre de personne que l’on désire ardemment.
C’est trouver en nous les ressources qui nous rendront capables d’affronter la vie
C’est ce que signifie le Pays de Canaan avec toute son abondance.

g / – Eph. 1 : 3 – » Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ! »

• Voilà notre Pays de Canaan !

2 Pie. 1 : 3 – « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété… »
Dieu a pourvu à tout ce qu’il vous faut : C’est ça votre Pays de Canaan !

h / – Il est impératif que les chrétiens soient déterminés à posséder tout cela ! Dieu ne va pas nous imposer ses bénédictions.
Des chrétiens s’imaginent que du moment qu’ils ont reçu Christ, tout va leur tomber dessus automatiquement qu’ils le veuillent ou pas ! MAIS CE N’EST PAS VRAI !

i / – Si vous ne voulez pas ce que Dieu veut vous donner, il ne vous l’imposera pas ! Si vous ne prenez pas ce que Dieu vous offre, vous ne l’aurez jamais !

La foi est donc manifestée par cette détermination à vouloir ce que Dieu veut donner !

3 – Deuxième étape de la foi : Continuer malgré le découragement :

a / – Il semblerait qu’elles ont perdu tout espoir.

Leur père est mort et il n’y a pas d’enfant mâle pour hériter. Donc c’est terminé !
Selon la coutume dans tout le Moyen Orient, seul un homme pouvait hériter d’une propriété ! Il semble que c’est une cause perdue…

b / – Mais ces filles ont eu l’intelligence spirituelle !

Après tout, cet héritage, c’est l’Éternel qui le donne et non les hommes…
Cet héritage n’est pas fondé sur les mérites, c’est un don de Dieu ! Donc c’est par grâce ! Israël ne l’a pas mérité, c’est Dieu qui en a pris l’initiative. Dieu n’a pas demandé à Israël de payer pour avoir la terre.

c / – Puisque c’est Dieu qui offre et non les hommes, et puisqu’elles se sont trouvées sans un frère pour avoir droit humainement à l’héritage, pourquoi n’auraient-elles pas droit en tant que femmes ?

d / – Elles sont allées voir les juges, Moïse a consulté l’Éternel, et l’Éternel a répondu :

» Et l’Éternel dit à Moïse, Les filles de Tselophchad ont raison. » Nom. 27 : 6

e / – Rom. 8 : 32 – » Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui? »

4 – Troisième étape de la foi : Tenir même si ça tarde :

a / – C’est ici que la plupart nous échouons. Tant que tout se présente bien, la foi est joyeuse…
Mais quand le délai devient trop long… Quand ça tarde à venir… Alors ?

b / – Nous voulons tout, tout de suite ! Nous n’avons pas toujours compris les délais divins…
Après un certain temps, le découragement s’installe.

c / – Ces filles n’ont pas obtenue ce qu’elles voulaient quand elles sont venus à Moïse.

Il ne leur a pas donné un héritage dans le Pays.
Il leur a seulement donné une promesse d’un héritage dans le Pays, c’est tout !

d / – Elles ont dû attendre, attendre et attendre. Il fallait traverser le Jourdain, s’emparer de Jéricho et encore continuer sans se décourager ! Dieu avait encore bien des choses à leur enseigner.

e / – Mais ces filles ont dû franchir une barrière insurmontable :

5 – Quatrième étape de la foi : Oser la différence :

a / – Ce n’est pas facile de ne pas faire comme tout le monde et d’oser la différence !
Ces filles ont eu un courage extraordinaire, essayons de voir :

« Tels sont ceux des enfants d’Israël dont on fit le dénombrement, six cent un mille sept cent trente. » (601 730) Nom. 26 : 51
« Les filles de Tselophchad… s’approchèrent et se présentèrent devant Moïse, devant le sacrificateur Eléazar, et devant les princes et toute l’assemblée, à l’entrée de la tente d’assignation. » Nom. 27 : 2

b / – Moïse, le sacrificateur, les princes et toute l’assemblée. 601 730 hommes, sans compter les femmes et les enfants, voilà devant qui ses cinq filles se sont présentées !!!

Imaginez cinq filles qui n’ont jamais fait face à un tel auditoire, venant devant 601 730 hommes, sans compter toutes les autres personnes présentes !
Ces filles avaient une foi audacieuse… Elles étaient déterminées à avoir l’héritage que Dieu avait promis, et elles ont osé le faire savoir !

c / – Nous avons besoin de chrétiens semblables aujourd’hui, des hommes et des femmes qui osent la différence… Qui ne sont pas satisfaits, qui ne vont pas faire comme tout le monde…Qui veulent plus !

d / – Des hommes et des femmes qui osent penser différemment. La pensée du monde, c’est la pensée de Satan. Les chrétiens n’ont pas à penser comme le monde MAIS A ETRE DIFFERENTS. Ils doivent oser la différence ! Oser la différence sur la sexualité, le concubinage, l’impiété !

Exemple de Daniel qui a osé marcher à contre courant, il a osé la différence !

e / – Ce qui est fort avec ces filles, c’est qu’elles ont osé défier une tradition qui s’était incrustée en Israël. Il n’y avait aucune loi leur interdisant un héritage, mais la coutume était contre cela.

6 – Cinquième étape de la foi : Elle produit une réaction en chaîne :

a / – Non seulement ces filles ont obtenu un héritage pour elles-mêmes, mais c’est devenu un principe de base et une nouvelle loi en Israël… « Tu parleras aux enfants d’Israël, et tu diras, Lorsqu’un homme mourra sans laisser de fils, vous ferez passer son héritage à sa fille. » Nom. 27 : 8

b / – Jésus dit que la foi, même si elle n’est pas plus grande qu’un grain de moutarde, est suffisante pour accomplir ce qu’il faut, même déplacer des montagnes. Mat. 17 : 20

c / – Pourquoi Jésus a choisi cette graine ? Parce qu’une graine de moutarde a deux qualités en elle :

Premièrement, c’est une graine, elle a donc la capacité de croître, de se développer. Plus vous exercez la foi, plus vous aurez de la foi à exercer.
Deuxièmement, c’est une graine de moutarde ! Est-ce qu’on vous a déjà appliqué un cataplasme à la moutarde ? Votre peau devient rouge comme une écrevisse. La moutarde produit une réaction. Ceux qui sont au contact de la foi, sont incités à faire de même.

d / – Ce qui est considérable au sujet de cette loi qui fut introduite en Israël par ces cinq filles de Tselophchad, c’est que des siècles plus tard, elle rendit possible à Jésus d’hériter du trône de David par sa mère, Marie.
Vous savez que les gens croyaient que Jésus était fils de Joseph, un charpentier de Nazareth. Cela lui donnait le droit d’hériter du trône, quoiqu’il ne soit pas l’actuel fils de Joseph. Mais si ce droit lui était contesté, il a quand-même droit au trône par sa mère, Marie. Selon la tradition, Marie était fille unique de ses parents. Elle était descendante d’un autre fils de David, Nathan, et par lui elle avait aussi droit au trône de David. Mais ce n’est qu’en vertu de cette loi en Israël, qu’une fille pouvait hériter de son père.

e / – Savez-vous ce que Dieu est capable de faire avec la foi que vous exercez aujourd’hui ?
Regardez Abraham, aujourd’hui nous sommes des millions à bénéficier des actes de foi, dont certains semblent sans importance au moment où il les accomplissait…
Dieu t’appelle à une vie de foi. Ne te focalise pas sur les choses trop grandes, car ce sont les petites choses qui changent le monde !

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