CVA 199 : LA BIBLE, SA CREDIBILITE

En abordant la question de l’authenticité du texte biblique, en ce qui concerne aussi l’inspiration et la transmission de ce texte, nous pouvons souligner que nous disposons à notre époque de plusieurs moyens de contrôle de cette authenticité, entre autre l’histoire, l’archéologie, la science et l’actualité politique internationale. Il me semble évident que si nous sommes en possession de confirmations intéressantes démontrant l’authenticité de la Bible, il nous reste bien peu de prétextes honnêtes qui pourraient servir de refuge efficace pour la remettre en question.

Du scepticisme inné des récits miraculeux peuvent demeurer encore quelques obstacles pour notre raison. Mais de toute façon, que notre raison éprouve une certaine difficulté à accepter et à saisir le message et la révélation de la Bible, il n’y a rien d’étonnant, compte-tenu que ce livre n’a pas été écrit, inspiré, et transmis pour satisfaire les besoins et la curiosité de notre raison seule, mais surtout pour interpeller les consciences, changer les cœurs et définir des principes de vie.

Alors, tout simplement, on y croit ou on y croit pas. Croire ou ne pas croire, c’est là la question… Les hommes sont libres de choisir dans ce domaine : choisir c’est être responsable. A vrai dire, faut-il plus d’efforts pour croire que la Bible est authentique ou plus d’efforts pour ne pas le croire, malgré toutes les confirmations historiques, scientifiques et politiques qui s’accumulent en grand nombre depuis un siècle ?

En adoptant les critères auxquels se réfèrent les historiens pour conclure à l’authenticité d’un texte profane, on ne peut qu’aboutir à la même conclusion pour le texte sacré. Les preuves sont encore meilleures et plus nombreuses pour les écrits bibliques, que pour ceux d’origine profane datant des mêmes périodes.

J’ai lu quelque part dans un ouvrage, ces mots : «La Bible est-elle pour nous un problème ? Si oui, c’est que Dieu est un problème, c’est que Jésus-Christ est aussi un problème.» Il s’agit alors d’un problème insoluble pour notre raison.

Paul écrivait : «Le monde avec sa sagesse n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu. Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication de la croix du Calvaire…. » (1 Corinthiens 1 :21) «… scandale pour les Juifs et folie pour les païens » (1 Corinthiens 1 :1 :23 ).

La folie dont parle Paul est cette apparence que perçoit notre raison humaine face au message biblique. Et si on est capable de dépasser cette apparence, un autre spectacle, plein d’émerveillement se présente à l’être humain.

Deux exemples illustrent le fait que la raison ne peut pas conduire à une découverte réelle et satisfaisante de cette révélation. Au cours de l’un de ses voyages dans le monde méditerranéen d’alors, Paul traversa la brillante métropole grecque de la science, des arts, de la sagesse et de la philosophie : je veux dire Athènes. Tout en parcourant cette ville magnifique, il découvrit alors cette inscription : «A un dieu inconnu…» Quel paradoxe, dans la ville du savoir !

Ce cliché paradoxal pourrait bien être aussi celui du 21ème siècle, à l’heure des grandes découvertes, il en reste une fort difficile pour notre raison et notre pensée : celle de Dieu.

Paul lui-même a été un grand intellectuel, un grand penseur. Il fit des études auprès d’un remarquable docteur de la loi, Gamaliel et quand il parlera plus tard de son expérience personnelle, il ne fera appel ni à la raison ni à ses connaissances, ni à sa logique, mais écrira plutôt : «L’Evangile que j’annonce n’est pas de l’homme. Je ne l’ai pas reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. » (Galates 1 :12) . Et nous avons tous entendu parler de ce fameux chemin de Damas sur lequel Paul se convertit.

Précisons d’ailleurs que le but de la Bible, ressenti par le lecteur lui-même, est d’amener la personne humaine à la même révélation de Jésus-Christ que celle que Paul a reçue. Soulignons que cette expérience a été déterminante et fondamentale dans la vie de cet homme, comme dans la vie de tant d’autres aussi. En parlant d’authenticité, nous avons bon nombre de moyens pour satisfaire notre raison, mais cela reste insuffisant pour accéder à toute la richesse de ce livre.

En parcourant les textes évangéliques, on remarque avec intérêt que le Christ a authentifié l’Ancien Testament par de très nombreuses citations, références, images empruntées sans jamais mettre en doute la véracité et la validité des textes écrits des centaines d’années avant lui.

Le contenu de l’Ancien Testament est appelé Les Oracles de Dieu. Quant aux prédictions du Christ, elles n’apparaissent jamais comme approximatives, probables, mais revêtent plutôt un caractère d’absolue certitude. L’histoire en a vérifié un bon nombre au fur et à mesure que le temps s’est écoulé. Savoir d’une façon générale que la Bible est authentique est facile mais insuffisant. Satisfaire notre raison seulement nous laissera vides et déçus car nous ne sommes pas que des êtres de raison.

Au 21ème siècle, on a mis en évidence l’authenticité de ce texte par divers moyens et ainsi nous nous sommes rendus, les uns les autres, encore plus responsables vis-à-vis de la Bible. Et s’il n’existe aucune issue de secours face à cette responsabilité, il relèvera, à l’heure du bon sens, de s’inquiéter de son message.

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