CHRIST LE SERVITEUR

CHRIST LE SERVITEUR

Je voudrais faire avec vous une lecture dans la Bible, dans le livre d’Ésaïe au chapitre 42, il est dit :

« Voici mon serviteur que je soutiendrai, mon élu en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon Esprit sur lui, Il annoncera la justice aux nations. Il ne criera point, Il n’élèvera point la voix et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et Il n’éteindra point la mèche qui brûle encore. Il annoncera la justice selon la vérité. Il ne se découragera point et ne se relâchera point jusqu’à ce qu’Il ait établi la justice sur la terre. »

Ésaïe, qui est l’auteur de ces paroles, est un prophète de Dieu qui vécut quelques 700 ans avant Jésus-Christ. Et c’est vraiment inspiré par l’Esprit de Dieu qu’il délivra les paroles que vous venez d’entendre. Ces paroles nous parlent de Jésus. Jésus ici nous est décrit comme étant un serviteur. Sans nul doute, c’est dans cet esprit-là, dans cette condition-là, qu’Il vint sur la terre. D’ailleurs, Jésus a dit :

« Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir. »

Mes amis, quel Sauveur merveilleux ! Jésus n’a rien à voir avec les gourous dont nous entendons parler, à la radio par exemple, ou à la télévision.

Jésus n’est pas venu, excusez-moi l’expression, pour s’en mettre plein les poches, pour s’enrichir et pour manipuler les foules. Mais Jésus est venu en qualité de serviteur, et inlassablement, le Seigneur servit la cause du Royaume de Dieu. Effectivement, Jésus prêchait, Il prêchait la bonne nouvelle, avec puissance, vérité et amour. Il disait :

« Je suis la porte, nul ne vient au Père que par moi… Je suis le chemin, la vérité et la vie… Je suis la résurrection et la vie… Je suis la lumière du monde… Je suis le sel de la terre…  »

Combien les foules, à l’écoute des paroles de Jésus, étaient relevées, fortifiées, car de Sa bouche sortaient même les mots de Dieu, la vie de Dieu. Inlassablement, en vrai serviteur, Jésus guérissait les malades, Il délivrait les possédés. Il relevait les malheureux, Il encourageait les âmes assoiffées de vérité. Combien Jésus est extraordinaire ! Il est l’exemple du parfait serviteur. Voyez-vous, chers amis, pour vous comme pour moi, Jésus est venu sur la terre des hommes en s’étant dépouillé de Ses attributs. Jésus n’a ni commencement ni fin. Il est Dieu, et pourtant, par amour pour nous, l’apôtre Paul déclare ceci à Son sujet :

« Existant en forme de Dieu, Jésus n’a point regardé Son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais Il s’est dépouillé Lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes, et Il a paru comme un vrai homme. Il s’est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort même de la Croix. » (Philippiens 2:6).

En vrai serviteur, Jésus est descendu sur la terre des hommes. Il a tendu la main aux hommes, Il a accepté de payer notre dette sur la Croix du Calvaire, la dette de notre péché.

Il est mort à notre place par amour pour nous, en sorte que si nous plaçons notre confiance en Lui, nous sommes justifiés aux yeux de Dieu qui détourne alors Sa colère de nous. Que Dieu soit béni pour le sacrifice de Jésus-Christ !

Le prophète Ésaïe ajoute, dans la description qu’il fait de Jésus, au verset 2 du texte que nous avons lu, que Jésus ne cria point et qu’Il n’éleva point la voix. Il ne la fit point entendre dans les rues. Il ne cria point. Notre terre a porté et elle porte encore tant et tant de cris qu’il serait impossible de les répertorier pour qui le voudrait. Des raisons de crier, il en existe tant. On crie sa révolte, sa haine, sa douleur, sa peine.  La Bible parle même du malheureux qui crie, et elle déclare :

« Quand un malheureux crie, l’Éternel entend et le sauve de toutes ses détresses. » (Psaumes 34 :6)

Oui, la terre est remplie de cris de désespoir. C’est par centaines de milliers que des enfants crient dans leur détresse. Des foyers brisés crient dans les larmes. Des hommes et des femmes dégoûtés de la vie, crient leur insatisfaction. Et puis, de la terre entière, s’élève un cri horrible devant Dieu. C’est le cri du péché. Le péché est un cri d’injure contre Dieu et sa création. Et Dieu jugera le péché. Il jugera les blasphémateurs, les débauchés, les menteurs. Jésus, quant à Lui, a crié, Il a fait entendre Sa vérité avec force. Il a crié Son amour pour tous les hommes. Il leur a dit :

« Venez à Moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et Je vous donnerai du repos. » (Matthieu 11 :28).

Jésus a crié Sa haine du péché, et Sa vie de prière fut marquée par de grands cris. Mes amis, Son Évangile est la réponse à tous nos cris. Cependant, le prophète déclare, au sujet de Jésus, qu’Il ne cria point et qu’Il n’éleva point la voix. Ésaïe fait ici allusion à une période précise de la vie de Jésus. Il s’agit du jugement qu’Il dût encourir devant Pilate. Le Juste n’éleva point la voix. Oui, Jésus le Juste ne cria point, ne se révolta point. Lorsqu’on Lui a donné des coups, lorsqu’on L’a injurié, Jésus ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement.

Et puis, l’Écriture nous dit que Jésus a été maltraité et opprimé.

« Il n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau que l’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent. » (Actes 8 :32).

Il n’a point ouvert la bouche. C’était pour Lui le temps de Dieu d’accepter le sacrifice de la Croix, et c’est volontairement qu’Il donna Sa vie pour pardonner nos péchés. Comme ce Dieu est merveilleux ! Alléluia ! Mes amis, je vous invite à expérimenter la grâce de Dieu. L’Écriture nous dit encore que Jésus ne brisa point le roseau cassé et qu’Il n’a point éteint la mèche qui brûle encore. Quelle délicatesse ! Quelle miséricorde ! Quelle grâce et quel amour !

Peut-être vous dites-vous que Dieu est trop loin de vous, qu’Il ne peut plus rien pour vous, qu’Il est indifférent à votre souffrance, à vos questions, à votre recherche. Peut-être vous dites-vous aussi que vous avez été trop loin dans le péché, trop loin dans le mal et que Dieu ne peut plus désormais vous accepter et vous pardonner. Peut-être vous dites-vous que Dieu ne peut plus rien faire pour vous. C’est une erreur car Il n’éteint point le lumignon qui fume. Il ne vient pas briser le roseau cassé. La vie vous a peut-être cassé, votre cœur est peut-être déchiré, mais le Seigneur viendra à vous, sans vous écraser, au contraire. Il est le réparateur des brèches. Jésus est venu pour vous aider, pour vous sauver, pour vous relever, pour vous réconcilier avec Dieu le Père. Puissiez-vous, à l’écoute de la voix de Dieu, en cet instant, recevoir le Sauveur dans votre cœur, recevoir la vie nouvelle que Jésus veut vous faire partager.

« Tout est possible à celui qui croit », (Marc 9:23).

Mes amis, la réponse à vos cris se trouve dans la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. La réponse à vos cris se trouve dans la personne de Jésus, qui, non seulement est mort pour vous, mais sachez-le, et comprenez-le, Il est ressuscité pour vous, Il prie pour vous, jusqu’à ce que vous puissiez faire une expérience avec Lui. Que Dieu vous bénisse !

par Daniel BODOLEC

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