Trois endroits pour la fiancée

Lecture : Cantique des Cantiques 2/14, 6/11 et 4/16

– Le rocher

« Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-moi voir ta figure, fais-moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure est agréable. »

Elle n’a pas de bec agressif ni de serres puissantes, ce n’est donc pas un oiseau de proie. Elle pourrait donc devenir elle-même une proie. Elle a besoin de protection et a raison de se cacher dans les fentes du rocher. Ce rocher, c’est Christ ; et en plus, c’est une source d’eau ! Cherchons donc notre protection auprès de lui, notre salut.

– La vigne

« Je suis descendue au jardin des noyers, pour voir la verdure de la vallée, pour voir si la vigne pousse ».

Travailleuse et active, la bien-aimée s’inquiète de la fécondité de la vigne. Ainsi fait le viticulteur précautionneux qui donne ses soins attentifs à sa vigne. Quelle joie de faire une belle vendange ! La richesse vient rarement en dormant.
Faisons l’œuvre de Dieu : nous cueillerons un jour les fruits réjouissants de notre travail.

– Le jardin

« Lève-toi, aquilon ! Viens, autan ! Soufflez sur mon jardin, et que les parfums s’en exhalent ! Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits excellents ! »

Le fiancé dont nous parle ce poème souhaite rencontrer sa bien-aimée et cela dans l’endroit le plus agréable possible.
C’est un jardin odoriférant. Des plantes magnifiques ornent ses allées et ses pelouses. Des eaux claires et vivantes surprennent le promeneur au détour des sentiers. Et quand soufflent les vents, qu’ils soient du nord (aquilon) ou du sud (autan), ils contribuent à exhaler le parfum des fleurs ? Acceptons tous les vents que Dieu nous envoie : ils sont là pour favoriser et embellir notre communion avec le Seigneur.

Gérard FO

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