Pourquoi t’inquiètes-tu Jacob ?

« Jacob fut très effrayé, et saisi d’angoisse. Il partagea en deux camps les gens qui étaient avec lui, les brebis, les boeufs et les chameaux. » Genèse 32:7

Lecture complète : Genèse 32:1 à 8

Jacob quitte son beau-père pour retourner dans son pays ; non pas sur un coup de tête, mais sur une direction divine (Genèse 31/2-3). Assurons-nous, de notre côté, de ne rien envisager dans tel ou tel domaine de notre vie sans avoir reçu, au préalable, l’approbation du Seigneur.

Jacob sait, néanmoins, que sur le chemin du retour, il sera confronté, à ses risques et périls, à son frère Esaü auquel il avait, vingt ans auparavant, volé le droit d’aînesse et la bénédiction d’Isaac, leur père.

Ceci nous enseigne que l’on peut être dans la volonté de Dieu, comme Jacob, et devoir faire face à des oppositions, des dangers et des difficultés. Le raisonnement qui consiste à dire : « Puisque je suis dans la volonté de Dieu, alors tout va marcher facilement sans aucun problème », me paraît dénué de tout réalisme. Une vie en accord avec le plan de Dieu n’est en aucun cas une garantie nous épargnant des épreuves. Puis pour encourager son serviteur, l’Eternel lui envoie des anges. Jamais Dieu ne délaisse les siens. Non, nous ne sommes pas seuls dans nos combats, le monde céleste nous assiste de mille parts (2 Rois 6/13 à 17).

Mes amis, un tel encouragement de la part de Dieu envers Jacob aurait dû suffire pour le débarrasser de toutes ses craintes ; qu’en pensez-vous ? Eh bien non ! Le patriarche multiplie les précautions par l’envoi de messagers pour tenter, s’il était possible, d’apaiser la colère de son frère. A leur retour, leur rapport ne fait qu’amplifier les appréhensions de Jacob :

« Esaü marche à ta rencontre avec quatre cents hommes » lui disent-ils.

Notre pauvre homme est alors, plus que jamais, saisi d’angoisse et de frayeur. Comme Jacob, n’avons-nous pas trop de mal à faire vraiment confiance au Seigneur ? Il semble même que notre incrédulité, si souvent active dans nos vies, prenne le dessus sur les signes de grâces que Dieu nous prodigue. Jacob ne t’en fait pas. L’ Éternel a disposé le cœur de ton frère en ta faveur. En réalité, tu n’as aucune raison de t’inquiéter. Il y a des « Jacob » remplis d’incrédulité en nous, mais courage, la fin de ce qui nous tourmente aujourd’hui risque fort de mieux tourner que nous ne le pensons !

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