Pompei

Lecture : Matthieu 24/1 à 44

En l’an 79 de notre ère, dans la proximité de Naples, un volcan se met à gronder et à émettre une fumée de plus en plus épaisse : c’est le Vésuve. En contrebas, dans les cités d’Herculanum et de Pompéi, la vie continue malgré tout. Les jours de marché, les riches femmes portent leurs toilettes raffinées, les esclaves se chargent du ravitaillement et de l’entretien des villas, les hommes se retrouvent pour parler de l’Empire… Comme aujourd’hui, la menace est occultée pas une insouciance collective. Nos contemporains, comme ceux d’alors, sous-estiment la précarité de la vie et le fait que la Bible invite chacun à se préparer à rencontrer Dieu (Amos 4/12).

Puis une nuit, c’est l’irrémédiable catastrophe : une vaste nuée ardente dévale les pentes du Vésuve. Bientôt cette atmosphère incandescente va réduire en cendres les deux cités romaines.
A Pompéi, on crie, on fait appel aux dieux du Panthéon, la panique s’empare de chacun. Il n’y a plus d’esclaves, d’affranchis ou de citoyens, seulement des êtres humains en quête d’une délivrance inespérée. A l’intérieur d’une superbe villa, la maîtresse des lieux s’apprête à passer le seuil pour fuir vers son salut, mais tout à coup, une pensée traverse son esprit : « Mon coffret à bijoux ! » Aussitôt, elle retourne sur ses pas. Partir d’ici sans son trésor, c’est tout simplement impensable. C’est dans cette villa que, bien des siècles plus tard, on a retrouvé le corps de cette femme, saisie par la nuée du volcan. Cela formait alors comme un étrange moulage, et dans ses mains se trouvait le fameux coffret à bijoux…

Jésus-Christ pose la question suivante à tous ceux pour qui les richesses d’ici-bas ont une importance extrême et démesurée :

« Que servirait-il à un homme de gagner le monde entier, s’il venait à perdre son âme ? »

Cher lecteur, savez-vous que la véritable richesse n’est pas dans ce monde, mais provient de Jésus-Christ qui a dit :

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas (Jean 14/27) ».

Pierre DREVON

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La plus belle récompense

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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