L’invocation

Lecture : Joël 2/28-32

Un missionnaire anglais vint un jour visiter une église et fit connaître tout ce qui concernait l’œuvre du Seigneur dans cette partie de l’Afrique australe où il était. Comme il vivait au milieu de ce peuple, il avait sa case dans un endroit du village. Alors qu’il était parti visiter des gens d’un campement voisin, on vint l’avertir qu’un incendie venait de se déclarer au village. « On était, dit-il, en période de sécheresse et graves seraient les conséquences pour la population, les récoltes seraient perdues, ce serait un véritable désastre et une grande détresse s’ensuivrait ». Déjà quelques cases flambaient et le vent soufflant très fort attisait les flammes qui propageaient le feu aux cases voisines. Tout laissait prévoir une catastrophe. Je me souvins de ce passage du prophète Joël cité à la Pentecôte par Pierre :

« Alors, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Actes 2/17-21).

Avec quelques chrétiens africains, nous nous mîmes à genoux pour crier au Seigneur, en lui rappelant cette promesse… et Dieu répondit ! Le vent s’arrêta, les flammes s’éteignirent et le village fut sauvé. Une fois de plus, Dieu avait répondu à ses enfants et leurs prières s’achevaient en actions de grâce et de reconnaissance.

« Invoque-moi du sein de la détresse, Mon bras puissant te sauvera ».

C’est Dieu qui parle, oh ! crois à sa promesse, Bientôt ta voix l’exaltera… Si tout est sombre, Oh ! ne perds pas courage, ne doute pas du Dieu vivant, Même au milieu des fureurs de l’orage, Demeure en paix, crois seulement !… Jamais, jamais Dieu qui fit la promesse, ne manquera de l’accomplir. Que son enfant sauvé de la détresse, ne manque pas de le bénir ».

Jules DEPIERE

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La plus belle récompense

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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