La superstition

Lecture : Hébreux 11/1

Peut-être avez-vous entendu ou utilisé vous-même cette exclamation : « Je ne suis pas superstitieux… ça porte malheur ! » La superstition, au fait, qu’est-ce donc ? C’est une contrefaçon de la foi, une foi sans base ni fondement qui affirme que certains actes sont « porte-bonheur ou malheur ». Personne ne peut bien sûr expliquer pourquoi, mais on en est pourtant persuadé ! Le comportement des gens superstitieux est profondément marqué par cette foi dans des affirmations gratuites. Il est à noter que cette manière de voir les choses est le plus souvent négative. Le malheur est envisagé comme l’hypothèse la plus courante, soit que certains signes le provoquent, soit que d’autres l’éloignent.

La superstition engendre la peur. Elle met les hommes en présence d’un ennemi sans visage, sans forme, muet, imprévisible, prêt à faire mal, sans raison, que l’on fasse les choses volontairement ou non. J’ai rencontré des gens que la superstition avait rendus esclaves d’une peur diffuse et tenace. La foi a une autre nature. Elle a une base : Dieu. Un Dieu qui est une personne avec des sentiments dont un qui préside tous les autres : l’amour. Ce Dieu s’est fait connaître aux hommes, en la personne de Jésus-Christ, dont nous connaissons l’histoire par les Evangiles. Connaître Jésus, c’est être libre de la peur. Il a dit :

« Celui que le Christ affranchi est réellement libre ».

Jésus est venu au milieu des hommes, il a partagé notre vie, mangé le même pain, souffert avec nous de la fatigue comme de la peine, connu l’ingratitude, affronté la mort. Il est notre frère. Lui-même n’aimait-il pas se décrire comme étant le Fils de l’homme ! Nous pouvons nous approcher de lui (car il est ressuscité) sans crainte, sans faire de signe, ni dire certaines paroles, nous pouvons lui parler comme à un ami, car c’est ce qu’il est. Il nous apprend à nous aimer nous-mêmes, ainsi que notre prochain.

Le christianisme dépouillé de toute superstition est générateur de bonheur et d’équilibre. Jésus est-il votre ami ?

Jean COMTESSE

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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