La maîtrise de soi

Lecture : Galates 5/22

Que d’erreurs commises, que de péchés, que de dommages causés à cause de l’absence de maîtrise de soi !

L’Académie française la définit ainsi : « Vertu morale qui modère les passions et les désirs ».

Nous apportons cette rectification qui est essentielle : cette vertu n’est pas morale seulement, mais elle est spirituelle, puisque la tempérance est le fruit du Saint-Esprit.

  • Nous retiendrons dans cette définition l’expression « modère ». Cette qualité spirituelle est donc un modérateur, un frein permettant de demeurer toujours dans l’équilibre.
  • Le psaume 32/8-9 nous montre que la volonté de Dieu de nous conduire sur un chemin béni, se heurte à l’intempérance de l’homme pécheur.
  • Le Proverbe 29/18 affirme qu’un peuple qui vit dans l’ignorance de Dieu est totalement démuni de frein. Il ne possède aucun moyen  efficace pour modérer et contrôler ses passions et ses réactions, d’où les guerres, les crimes, les soulèvements.
  • 2 Pierre 2/7-8 nous ramène à la sombre époque de Sodome et Gomorrhe, où la société avait perdu toute référence morale et spirituelle. Les hommes étaient sans frein dans leur dérèglement. Les digues avaient sauté. La voie était ouverte à l’homosexualité, aux relations adultères, aux mœurs scandaleuses.

Le Saint-Esprit équipe notre être intérieur de bons freins : avoir de bons freins n’est pas contraire à la notion de liberté. De même qu’un chauffeur conduit à l’aise quand il sait que ses freins sont en bon état, le chrétien goûte à la liberté glorieuse des enfants de Dieu quand il permet au Seigneur de l’équiper de bons freins

Quelques exemples de freins très salutaires :

  • La crainte respectueuse de Dieu
  • Le respect de la bienséance
  • L’influence de l’amour de Dieu sur nos réactions passionnelles
  • Les limites que nous imposeront la sagesse et le discernement

Jean-Marc TCHERKECHIAN

 

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