La foi de la sentinelle

Lecture : Habakuk 2/1 à 4

La vie chrétienne est une vie par la foi. Dans les temps troublés que nous traversons, il est essentiel de comprendre ce que Dieu voulait dire à son serviteur Habakuk par : « Mon juste vivra par sa foi ! »

A cause de sa foi en son Dieu et en la Parole de son Dieu, Habakuk va se transformer en sentinelle. C’est sa vie de foi, sa foi vivante, qui va le mener à prendre cette attitude.

Chaque chrétien né de nouveau est appelé à être une sentinelle, tant en ce qui concerne sa vie spirituelle (sur laquelle il doit veiller jalousement) qu’en ce qui concerne sa vie morale, mais aussi son service pour Dieu, le témoignage qu’il doit rendre.

Une sentinelle qui, par la foi, saura avertir les autres du danger qui les menace (Ézéchiel 33/2-7).

Une sentinelle qui veillera à ne pas se laisser distraire, détourner, éloigner de son poste ; cela aussi, c’est la vie par la foi.

Regardez avec moi le rôle important qu’Habakuk donne à la sentinelle de la foi :

– « Je vais prendre mon tour de garde » : c’est une attitude de responsable. La sentinelle a le sens des responsabilités.

– « Je vais me tenir sur le rempart » : c’est une position élevée : d’en-haut, on voit mieux, plus loin, et on entend mieux (les bruits montent toujours).

« Dieu […] nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ! (Éphésiens 2/6) »

– Enfin « Je vais guetter pour voir ce qu’il me dira. » Voilà encore l’expression de foi de la sentinelle : la patience, l’attente certaine. Non seulement nous avons raison d’attendre que Dieu nous parle, mais aussi de compter sur l’exaucement de nos prières (Psaume 130/6).

Que notre foi nous conduise à toujours être de bonnes sentinelles pour la cause de Jésus-Christ.

Alain LARROQUE

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Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

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Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

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Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

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