Frère, sœur et mère de Jésus

Lecture : Matthieu 12/46 à 50

Ce texte pourrait paraître choquant, Jésus risquant d’être jugé comme un fils infidèle, hautain, arrogant. En fait, il n’en est rien, Jésus ayant voulu montrer que toute relation authentique avec lui passe par l’obéissance à la volonté de Dieu. Comment pourrait-on comprendre cette triple expression ?   Frère de Jésus : Lors de son arrestation et de sa crucifixion, Jésus fut entouré de « faux frères ». Mais, à la Pentecôte et après, ses disciples vont défendre sa cause, sa mémoire, son œuvre.

Ils deviendront les défenseurs de la foi que le Christ leur a inculquée. Ils s’affirmeront devant les faux docteurs, devant les tribunaux. Le témoignage de leur lien avec leur frère aîné dépassera les frontières. Et c’est ainsi qu’on peut être aujourd’hui aussi le frère de Jésus. Une sœur, on la choisit souvent comme confidente.

Elle sait garder les secrets. Mais elle sait aussi encourager, conseiller, consoler.

« Ne parlez à personne de cette vision »

disait Jésus à ses trois compagnons lors de la transfiguration. Et ils gardèrent le secret. Etre la sœur de Jésus, c’est donc être discret en suivant aussi ce conseil de Proverbes 25/9 :

« Ne révèle pas le secret d’un autre ».

Mais, par l’Esprit, nous pouvons aussi consoler, encourager, conseiller. La mère, elle, aime, souffre et se sacrifie.

On comprend qu’être mère de Jésus, bien sûr au sens figuré, c’est d’abord aimer notre Seigneur, c’est souffrir avec lui de l’état du monde, de la perdition des rebelles, souffrir un peu comme Paul « les douleurs de l’enfantement ». C’est aussi accepter comme Marie, le plan de Dieu, et dire comme elle :

« Qu’il me soit fait selon ta Parole ».

Paul MOREAU

0 commentaires

Sur le même thème :

La plus belle récompense

La plus belle récompense

Certains peuvent être surpris par ces paroles : « Des fils sont un héritage », donc un enrichissement, « le fruit des entrailles est une récompense », donc un sujet de joie, de fierté.

Quel est donc celui-ci ?

Quel est donc celui-ci ?

Pendant la traversée, alors que rien ne le laissait présager, un grand tourbillon s’éleva et menaça l’embarcation.

Tout est accompli !

Tout est accompli !

Dans le texte original, c’est un seul mot qui est traduit ici : tout est accompli. Ce mot était utilisé par un serviteur qui faisait un rapport à son maître après l’achèvement d’une tâche. Il voulait dire : l’œuvre que tu m’as confiée est terminée.

Pin It on Pinterest