Christ, notre modèle

Lecture : 1 Pierre 2/21

Bernard était un beau gaillard de dix-sept ans, habitué à se faire respecter. Il avait dû se mettre au travail très jeune et faisait partie d’une équipe de manutention.

Après s’être fait remarquer un temps par sa grossièreté, celui-ci se convertit à Christ et le fit aussitôt loyalement savoir à ses camarades, ce qui les surprit. Ils se disaient entre eux que cette bizarrerie n’allait pas durer, et que Bernard ne tarderait pas à reprendre son rôle de boute-en-train. Le temps passait et Bernard tenait bon. Pour comble, il paraissait bien plus heureux qu’avant.

Un matin d’hiver, alors que l’équipe faisait cercle autour d’un brasero, tous se mirent à railler Bernard à propos de sa foi. Mais lui qui avait autrefois la répartie facile et brutale se contentait de sourire. Excédé par cette patience, son voisin lui lança un verre de vin en pleine figure !

Chacun pensa : on va avoir une belle démonstration de boxe. Le coupable commençait à détaler. Calmement, Bernard sortit son mouchoir et essuya sa figure. Un autre ouvrier particulièrement musclé et redouté, Claude, crut qu’il avait peur et, pris de pitié, lui cria :

« Vas y, Bernard, ne crains rien, je me charge des autres ! »
– ne t’inquiète pas, Claude, tout va bien. Quand ils en auront assez, ils arrêteront.

Dès lors, Claude observa soigneusement Bernard et fit attention à tout ce qu’il disait. Au bout de quelques jours, il dut reconnaître qu’il y avait là un mystère, et que son camarade possédait une force qu’il enviait.

Heureusement, Bernard n’était nullement jaloux de son secret, et à la suite de bonnes conversations, Claude comprit qu’il était pécheur devant Dieu, mais que Dieu avait donné son Fils unique, Jésus-Christ, pour qu’il soit pardonné et sauvé par la foi.

Bernard avait compris que pour être utile à celui qui s’est laissé maltraiter et clouer sur une croix, il fallait non seulement parler en chrétien, mais aussi agir en chrétien.

J. V.

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